L'analyseur de chlorures et sulfates en ligne 3000CS de Mettler-Toledo

Le 19/10/2017 à 0:00

En développant une mesure en ligne et en continu des chlorures et sulfates, Mettler-Toledo Analyse industrielle met pour la première fois sur le marché un moyen d'anticiper l'apparition de corrosion dans les circuits d'eau.

D ans les centrales électriques, l'une des nombreuses préoccupations des responsables de site est la recherche de taux de contaminants corrosifs dans les circuits d'eau et de vapeur. « Il existe des méthodes de mesure en ligne, telles que les mesures de conductivité cationique et cationique dégazée ou l'analyse des chlorures, mais la première permet de n'avoir qu'une idée grossière de la contamination et la seconde, plus spécifique, ne descend pas suffisamment bas en concentra-tion (jusqu'à 5 ppb) », explique Monique Eschenbrenner, directrice Produits chez Mettler-Toledo Analyse industrielle France.

Et les méthodes en laboratoire (prélèvement, puis chromatographie ionique ou spectroscopie à plasma à couplage inductif [ICP]) mettent en œuvre des systèmes complexes, nécessitant une main-d'œuvre importante et une maintenance assez lourde. C'est pour s'affranchir de ces contraintes et limitations que la division Analyse industrielle de l'américano-suisse Mettler-Toledo a développé l'analyseur Thornton 3000CS.

« Il s'agit du premier analyseur en ligne pour les ions chlorures et sulfates, les plus corrosifs pour les circuits d'eau et de va-peur, du marché. Et c'est notre premier analyseur reposant sur une technologie microfluidique », affirme Monique Eschenbrenner. Le principe de mesure du Thornton 3000CS repose en effet sur l'électrophorèse capillaire micro-fluidique, à savoir les propriétés de mobilité différentes des ions.

La technologie développée par Mettler-Toledo Analyse industrielle utilise un champ électrique pour séparer les ions dans un électrolyte, en fonction de leur mobilité électrophorétique, lorsqu'ils traversent un capillaire jusqu'à un détecteur de conductivité. Pour que le capillaire et les électrodes haute tension soient capables de fonctionner en continu, le système utilise une cartouche remplaçable contenant les capillaires micro-fluidiques, les électrodes, les réservoirs de solution et le détecteur de conductivité.

Une limite de détection de 0,5 ppb

Les différents ions présents dans l'échantillon arrivent toujours au détecteur dans le même ordre, ce qui permet une identification sans équivoque. Parmi les autres avantages, citons une étendue de mesure allant de 0 à 500 ppb, une limite de détection de 0,5 ppb, une justesse typique de ± 5 % de la lecture ± 0,5 ppb (chlorures), une durée de 15 à 30 minutes pour réaliser un cycle de préparation et de mesure complet, ainsi qu'un écran couleur tactile, 8 sorties 4-20 mA, des dimensions de 927 x 508 x 305 mm (HxLxP).

« En plus d'être spécifique et de permettre d'anticiper l'apparition de corrosion, la mesure en continu est de plus en plus critique en cogénération. Les industriels doivent en effet passer très vite d'une source d'énergie à une autre (l'éolien par exemple), ce qui impose des redémarrages très rapides, tout en conservant une qualité de l'eau excellente », conclut Monique Eschenbrenner.

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