La caméra DX 4/40 S que propose Kappa permet de crypter les images qu'elle acquiert afin de les rendre infalsifiables. Elle est notamment destinée aux laboratoires pharmaceutiques et d'assurance qualité.
Avec les logiciels actuels de traitement d'images, on peut faire ce que l'on veut, ou presque : retoucher une couleur, supprimer un détail que l'on ne souhaite pas voir apparaître, ou même incruster une autre image sur la première... Cette “retouche” d'images est parfois problématique. « Dans le domaine de la surveillance routière, dans les laboratoires d'assurance qualité, dans les expertises criminelles…, bref, dans toutes les applications où l'image peut être une preuve, il faut s'assurer qu'elle n'a pas été falsifiée », souligne Christophe Tourné, gérant de la filiale française de Kappa. C'est pour répondre à ce besoin que la société a développé la caméra numérique DX 4/40 S.
A priori, rien ne la distingue d'une caméra classique. Le secret est à l'intérieur. « Ce modèle intègre une carte électronique supplémentaire qui permet d'ajouter à l'image une sorte de “signature électronique” », précise M. Tourné. Un algorithme spécifique prend en charge chaque image acquise par la caméra, il lui ajoute un certain nombre d'informations cryptées (telles que le numéro de série de la caméra) et protégées par une clé privée inscrite sur la carte SIM à l'intérieur de la caméra. Un logiciel spécifique permet ensuite de lire ces données cryptées (grâce à une autre clé) sans pouvoir les falsifier. « On s'assure ainsi de deux éléments : que la caméra qui a servi à prendre l'image est la bonne, et que l'image est authentique », indique M. Tourné. Il est même possible de visualiser, dans l'image, la zone qui a été retouchée. Cette fonctionnalité peut être intégrée par Kappa ou paramétrée par l'utilisateur à l'aide d'un SDK (software development kit) fourni avec la caméra.
La carte électronique de Kappa est pour l'instant intégrée au modèle DX 4/40 S, mais elle sera prochainement disponible dans d'autres caméras standard de la société. Le surcoût est estimé à près de 800 euros (sur un modèle de caméra qui coûte entre 3 000 et 3 200 euros).
La caméra n'est pour l'instant conforme qu'aux exigences de l'office fédéral allemand pour l'élaboration des critères de sécurité de technologie d'information (BSI) mais elle devrait prochainement être certifiée par le PTB.
Accueil » Vision industrielle » Grâce à une signature électronique, l'image devient inviolable
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