Prévention des risques professionnels : Norisko dresse un premier bilan

Le 20/11/2006 à 0:00
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Norisko, spécialisé dans la prévention des risques d'accidents techniques et humains, vient de publier la deuxième édition de son "baromètre de la prévention des risques professionnels" (réalisé avec la participation de l'Ifop). La comparaison des résultats de cette enquête avec ceux qu'il avait obtenus lors du premier baromètre (publié en 2004) lui a permis de dresser un premier bilan.
Il constate notamment que les risques professionnels sont mieux pris considération. 25 % des entreprises interrogées estiment que leur activité est plus accidentogène que la moyenne (contre 19 % en 2004). Ce sentiment est davantage partagé par les PME (27 %) que par les grandes entreprises (18 %). Première source de danger, la manutention reste citée dans 75% des entreprises industrielles interrogées, suivie par le risque lié au process (62 %). Norisko note aussi une réduction notable des aléas survenus au cours de ces deux dernières années. Alors que 38% des grandes entreprises estimaient avoir connu au moins un aléa grave (accident mortel ou avec incapacité permanente, conséquences financières importantes, mises en examen, etc.) dans les deux ans précédant l'enquête de 2004, elles ne sont plus que 12 % en 2006.
L'ordre des motivations poussant les entreprises à mettre en place une politique de prévention des risques demeure inchangé. Pour les 88 % (contre 84 % en 2004) d'entreprises industrielles qui affirment avoir une politique de prévention des accidents, le premier objectif mesurable est la réduction du nombre d'accidents (60 % contre 55 %), suivi par la baisse de l'absentéisme (48 % contre 31 %). Les personnes interrogées regrettent toutefois le manque d'implication du personnel exposé, dont le comportement est cité (par 75 % d'entre elles) comme le premier facteur aggravant les risques d'accident.
A noter aussi le succès du “document unique” d’évaluation des risques. 75 % des entreprises du secteur industriel affirment l’avoir mis en place et la plupart d’entre elles (90 %) assurent même qu’elles l’ont déjà révisé.
Vivant la prévention plutôt comme une contrainte, les entreprises industrielles se classent majoritairement dans le groupe des "résignées", qui souhaitent avant tout éviter d'avoir une mauvaise image ou d'être poursuivies par des sanctions pénales... (Novembre 2006)

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