La vanne protège aussi les équipements

Le 20/09/2011 à 9:55

L’originalité développée par Sart von Rohr pour l’une de ses vannes de contrôle assure à la fois une régulation fine et la protection de la pompe ou de l’économiseur présent dans le circuit de vapeur.

Ces dernières années, les vannes de régulation sont devenues plus “intelligentes”, au travers notamment des positionneurs numériques, plus économes et plus “écologiques” avec la réduction des émissions fugitives (voir Mesures n° 834). Les considérations des industriels portent également sur des aspects plus terre à terre mais tout aussi importants. « Dans les applications de vapeur (chaudières, échangeurs thermiques…), il arrive souvent de vouloir réguler le débit en aval d’une pompe. Mais la fermeture de la vanne ne doit en aucun cas provoquer la cavitation de la pompe ou la moindre dégradation par un autre phénomène », explique Erick Braquet, Pdg de Sart von Rohr.
C’est pour ce genre d’applications que la société française a développé la vanne FW7370. Elle assure une régulation fine pour le contrôle du niveau d’eau dans la chaudière et la protection de la pompe ou de l’économiseur (sans flux minimum, l’échangeur surchauffe) présent dans le circuit. L’originalité, qui a d’ailleurs fait l’objet d’un brevet, réside dans l’ajout d’une voie de recirculation ininterrompue dans le corps de vanne lui-même.
« Le système de clapet de notre vanne de régulation est en fait constitué de deux clapets perforés inversés. Le servomoteur électrique déplace le premier clapet pour le contrôle du débit d’alimentation en eau. Au fur et à mesure de la fermeture de celui-ci, un second clapet s’ouvre lorsque le débit atteint sa limite inférieure pour former deux flux : l’un pour la chaudière et l’autre pour la recirculation », explique Erick Braquet. En calant les performances de la vanne en fonction de la courbe de la pompe, il y a toujours un débit minimum de recirculation qui est soit retourné à la bâche à eau, soit renvoyé en amont de la pompe.
Ce système permet non seulement de protéger les équipements lors des phases transitoires, mais aussi de s’affranchir de systèmes coûteux, et souvent perturbateurs, qui peuvent être installés, comme des clapets de déverse ou de surpression. « Il n’y a pas de différences significatives en termes de prix et de performances entre une de nos vannes de régulation classiques et la FW7370 », ajoute Erick Braquet. Parmi les caractéristiques, citons un corps en acier 1.0619 et inox 1.4408, une valeur de Kvs comprise entre 3,5 et 25 pour l’alimentation d’eau, et entre 0,6 et 2 pour la recirculation, une loi des clapets en pourcent, un diamètre nominal de 25, 32, 40 ou 50 mm (alimentation d’eau) et de ½ pouce (recirculation), un raccordement par brides PN40, une connexion directe sur le circuit de recirculation, etc.
Cédric Lardière

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