Le marché des cobots devrait connaître 32,5 % de croissance dans les dix ans

Le 16/06/2021 à 11:47

Selon ABI Research, le marché mondial des robots collaboratifs reste attractif malgré la crise sanitaire, et pourrait passer de 600 M$ en 2021 à 8 Md$ en 2030.

Le cabinet ABI Research, spécialiste des analyses de marchés centrés sur les nouvelles technologies, a récemment publié un rapport constatant que les robots collaboratifs (cobots) continuaient d’attirer l’attention et les investissements de l’industrie manufacturière, malgré le contexte difficile de pandémie. Évalué à 475 millions de dollars en 2020, le marché mondial des cobots devrait ainsi s’élever à 600 M$ en 2021 et atteindre les 8 milliards de dollars à l’horizon 2030, suivant un taux de croissance annuel composé (CAGR) de 32,5 %.

L’analyse révèle tout d’abord que ce n’est pas l’aspect collaboratif qui constitue le principal attrait des cobots, mais plutôt leur relative simplicité d’utilisation, leur interface améliorée et leur capacité à être redéployés pour différentes tâches. Autant de caractéristiques reconnues par les PME en quête de souplesse et d’automatisation graduelle, avec des coûts de maintenance qui ne soient pas prohibitifs.

Le rapport souligne, par ailleurs, que la frontière entre les robots industriels classiques et les cobots commence à s’estomper, d’une part, ces derniers supportant des charges utiles plus lourdes et, d’autre part, avec l’arrivée sur le marché de robots offrant les deux modes de fonctionnement. Les principaux fournisseurs de produits d’automatisation devraient tirer profit de ce phénomène dans le cadre de leurs partenariats, en consacrant plus de ressources au développement de nouvelles solutions cobotiques souples et sans barrières de sécurité, destinées aussi bien aux PME qu’aux grandes lignes de production.

Parmi les fabricants de cobots, Universal Robots (groupe Teradyne) reste l’acteur dominant sur le marché, avec 50 % des livraisons d’équipement réalisées en 2020. Distancés initialement, les concurrents tels que Fanuc ou ABB commencent à rattraper leur retard, en améliorant notamment les interfaces utilisateurs et la convivialité de leurs systèmes.

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