L’éditeur de programmation d'automatismes devient graphique

Le 06/02/2012 à 10:43

Avec Pasmulti, Pilz offre désormais la possibilité de composer avec la souris des programmes pour son système d’automatismes PSS 4000.

 

Les éditeurs de programmes d’automatismes se veulent toujours plus simples et toujours plus pratiques. Résultat, ils offrent davantage de fonctionnalités graphiques et gagnent en ergonomie. La dernière version du logiciel de programmation du système d’automatismes PSS 4000 de Pilz ne déroge pas à cette règle. « Il intègre désormais l’éditeur de programme Pasmulti qui autorise la conception de programmes simplement en reliant avec la souris différents blocs de fonctions standard et de sécurité prédéfinis », explique Benoit Petit, chef de produits “automates et réseaux” chez Pilz France. Il est donc désormais possible de programmer intuitivement une application employant le système d’automatismes PSS 4000 que Pilz a lancé sur le marché fin 2009. Cette plate-forme se distingue par la possibilité de mixer les modules de sécurité et standard ainsi que par son logiciel de programmation unique. L’utilisateur peut composer des structures de programmes par un glisser-déposer avec la souris de blocs de fonctions standard ou de sécurité (arrêt d’urgence, barrière immatérielle, etc.). Toujours à l’aide de la souris, il relie les entrées et les sorties des blocs selon la logique de commande et de sécurité de la machine. Il paramètre également leurs propriétés (type de réarmement, type de contact, etc.) dans une fenêtre spécifique s’affichant dans l’environnement proposant une vue d’ensemble de son projet.
Une quinzaine de blocs de fonctions sont disponibles, mais l’utilisateur peut en développer d’autres selon ses propres besoins et se constituer ainsi sa bibliothèque. En combinant différents blocs, il peut créer un bloc de fonctions spécifique réutilisable. « Mais lorsque l’on doit concevoir une fonction plus complexe que l’on ne peut pas réaliser avec l’éditeur Pasmulti telle que, par exemple, l’envoi d’informations de diagnostic vers une application de supervision ou une IHM, celle-ci peut être écrite en liste d’instructions. Le programme sera ensuite encapsulé dans un bloc de fonction facile à réutiliser dans l’environnement de programmation graphique », indique Benoît Petit. Les blocs développés à l’aide de l’éditeur Pas IL (liste d’instructions) selon l’EN/CEI 61131-3 sont en outre à même d’être transférés dans Pasmulti et couplés avec des blocs prédéfinis. Par ailleurs, si une modification est apportée à un bloc de fonction, celle-ci est reportée automatiquement partout où ce bloc est employé dans le programme. Autre atout de l’éditeur Pasmulti : l’attribution des variables du programme sur les entrées physiques peut être effectuée, comme avec Pas IL, dans le menu spécifique à cette opération dite mapping mais également en cours de programmation.
Youssef Belgnaoui

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