Une boîte à bouton sans fil ni pile

Le 15/06/2009 à 18:02

Steute propose désormais une boîte à bouton dans sa gamme d’organes de commande communicant par radio et sans alimentation.
Pour les applications où le câblage est impossible ou son installation trop coûteuse, les technologies sans fil s’imposent. Si la communication radio élimine le câblage, elle réclame le plus souvent une alimentation ou pour le moins le recours à une pile ou une batterie. Mais pas toujours. Pour preuve, Steute a développé toute une gamme d’organes de commande on ne peut plus autonomes. Fin de course, bouton-poussoir, pédale de commande… Il propose désormais une boîte à bouton et lancera prochainement sur le marché une boîte dotée de deux boutons. Ceux-ci pourront être employés pour commander la marche ou l’arrêt d’un équipement. Des boîtiers disposant de trois et quatre boutons pourraient aussi voir le jour. « Ces boîtes à boutons répondent à une demande du marché. Pour certaines applications, le bouton-poussoir n’est pas pratique à installer ni à utiliser. Avec une boîte à bouton, l’interrupteur peut être activé avec le pouce », observe Jean-Marc Jacob, responsable des ventes France. Le bouton, le facteur de forme et la mécanique de fixation diffèrent des modèles existants mais pour le reste, ces boîtiers reprennent la même technologie que la famille des organes de commandes “sans pile ni fil” du constructeur allemand.
Equipés d’un générateur de type “dynamo”, à chaque basculement du poussoir, ces interrupteurs produisent l’énergie nécessaire (10 mW) pour alimenter le module radio pendant 100 ms. Délai suffisant pour transmettre l’identifiant et l’état de la commande au récepteur situé à plusieurs dizaines de mètres (50 à 75 m en atelier et jusqu’à 300 m à l’extérieur). La transmission radio codée basée sur la technologie EnOcean s’effectue à 868 MHz. Un organe de commande peut être associé à plusieurs récepteurs ou vice-versa. Ces dispositifs qui ne réclament pas d’entretien s’affranchissent du câblage. « Ils trouvent tout leur intérêt lorsque l’installation d’une liaison filaire exige des travaux trop coûteux, sur des équipements mobiles ou encore lorsqu’il existe un risque de détérioration fréquente du câblage par le passage de machines ou par le processus de production », précise Jean-Marc Jacob.

 

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