Une tablette sous Android pour l’industrie

Le 28/05/2012 à 13:29

Android connaît un succès grandissant dans le monde des tablettes et des smartphones grand public. Grâce à Panasonic, il accompagnera désormais les professionnels dans  tous leurs déplacements, la FZ A1 étant la première tablette durcie équipée du système d’exploitation de Google.

Lié historiquement à Intel et Microsoft, Panasonic ne pouvait ignorer la demande des industriels, qui souhaitent disposer au travail d’outils aussi perfectionnés que ceux qu’ils utilisent à la maison. « On constate que les professionnels s’intéressent de plus en plus aux tablettes grand public, même si ces dernières ne sont pas du tout adaptées à une utilisation sur le terrain, note Solène Carreau, responsable marketing chez Panasonic France. Nous avons donc décidé de créer une toute nouvelle gamme de produits : après la gamme Toughbook qui désigne l’ensemble de nos PC portables durcis, nous lançons la gamme Toughpad qui ne comportera que des tablettes. Le premier modèle de cette gamme est la FZ A1, et il s’agit de la première tablette Android du marché à présenter un indice d’étanchéité IP65. »
Si extérieurement la tablette ressemble à la plupart des produits grand public, c’est que Panasonic a réussi le tour de force de concevoir un produit durci tout en conservant le même encombrement que les autres modèles du commerce. En effet, la FZ A1 résiste aux chutes d’une hauteur de 1,2 mètre, un score remarquable pour un équipement aussi fin (17 mm d’épaisseur) et qui plus est équipé d’un grand écran LCD. « A propos de l’écran, il faut signaler que celui-ci a fait l’objet d’une attention toute particulière, commente Patrice Griset, directeur technique chez Panasonic France. Etant donné que les tablettes grand public sont totalement inutilisables en extérieur du fait de la trop faible luminosité de leur dalle, nous avons choisi ce qui se fait de mieux en matière d’écrans : une dalle à forte luminosité (500 cd/m²) et à haute résolution (1 024x768) dotée d’un filtre anti-reflet et d’un filtre anti-éblouissement. Côté dalle tactile, l’utilisateur pourra selon les cas se servir de ses doigts ou du stylet fourni (la FZ A1 passe automatiquement de l’interface capacitive à l’interface électromagnétique selon les cas). Enfin, dernière différence avec les produits grand public, il s’agit d’un écran 4:3, ce format étant à notre sens mieux adapté à une utilisation dans l’industrie car il s’agit en priorité de professionnels qui veulent remplacer la saisie sur papier. »
Un équipement haut de gamme
Côté performances, Panasonic a fait en sorte que les clients puissent porter leurs applications sans problème sur leur tablette, mêmes les plus gourmandes en ressources. La tablette est équipée d’un processeur Marvell cadencé à 1,2 GHz et divisée en quatre cœurs. Le premier cœur est réservé à l’exécution de l’OS et des applications, le deuxième prend en charge la partie graphique et le troisième s’occupe de la sécurité, avec entre autres un cryptage systématique des données et un blocage de la tablette lorsqu’un changement dans le code de l’OS a été détecté. Enfin, le quatrième cœur est destiné à la gestion de l’alimentation. « En activant et en désactivant les différents cœurs selon l’utilisation, nous sommes en mesure d’annoncer une autonomie de 10 heures environ, ce qui est tout à fait suffisant pour une journée de travail », poursuit Patrice Griset.
Pour finir, la FZ A1 dispose de fonctionnalités dignes des modèles les plus haut de gamme dans le monde grand public. Wi-Fi, Bluetooth, appareils photo à l’avant et à l’arrière, GPS, accéléromètre 3 axes, boussole… rien ne manque. Les industriels pourront donc laisser libre cours à leur imagination en intégrant ces différentes fonctions dans leurs applications. Toujours en ce qui concerne le développement d’applications métier, Panasonic n’a pas apporté de modifications à l’OS Android. Un choix tout à fait délibéré, le constructeur préférant laisser aux services IT de ses clients une totale liberté dans la gestion de leur parc de tablettes et des applications qu’elles embarquent.
Frédéric Parisot

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