La capture des signaux furtifs s’affine

Le 10/07/2009 à 17:14

Tektronix dote ses analyseurs de spectre RSA6000 d’un mode d’acquisition DPX de nouvelle génération.
En 2006, Tektronix lançait les analyseurs de spectre temps réel de la série RSA6000 dotée de la technologie DPX. Il annonce aujourd’hui la seconde génération de ce mode d’acquisition et d’affichage destiné à capturer et visualiser avec une probabilité accrue le spectre d’un signal parasite ou fugitif. Alors que sur l’ancienne génération, 48 000 spectres par seconde étaient calculés par transformées de Fourier sur des signaux transitoires, la nouvelle version du DPX capture 293 000 spectres par seconde. « Ce qui assure une probabilité d’interception de 100 % des signaux transitoires d’une durée de 10,3 µs contre 24 µs auparavant », indique Winfried Schultz de Tektronix. Le spectre résultant de la transformée de Fourier est stocké dans une mémoire tampon avant d’être affiché à l’écran. Les spectres ainsi obtenus se superposent avec persistance à l’écran. La persistance de l’affichage autorise donc la visualisation du spectre d’un signal fugitif. La couleur du spectre renseigne de l’occurrence des signaux. La gradation de couleur qui va du bleu au rouge rend donc possible la détection des signaux transitoires. Alors que la version précédente offrait une palette de 65 000 niveaux de couleur, la seconde génération en délivre 8 milliards. « On arrive donc bien moins vite à la saturation du rouge », commente Winfried Schultz. Autre nouveauté : alors que le mode DPX était limité à une fenêtre de balayage de 110 MHz, il est désormais possible de balayer tout le spectre jusqu’à 14 GHz « et de le visualiser sur le même écran en mettant bout à bout des fenêtres de 110 MHz », indique Winfried Schultz. Une autre évolution : le déclenchement sur la densité du signal en mode DPX. Quand un spectre apparaît avec une faible occurrence, il est possible de le sélectionner avec la souris pour que l’acquisition démarre à ce moment-là.

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