Les spectromètres FTIR s’adaptent à toutes les applications

Le 29/08/2011 à 13:23

Avec ses deux nouvelles gammes de spectromètres infrarouges de table, PerkinElmer propose des solutions pour les mesures de routine jusqu’aux analyses avancées, et dans des secteurs très variés.

Dans les domaines industriels, les utilisateurs de spectromètres infrarouges par transformée de Fourier (FTIR) de table recherchent entre autres des appareils polyvalents, à défaut d’être universels. « Certains privilégient la simplicité d’utilisation, les performances et la robustesse, à un coût compétitif. C’est le cas dans les secteurs de l’environnement, des lubrifiants et des polymères, et de plus en plus ans ceux de l’agroalimentaire et des nutraceutique [néologisme ­synonyme d’alicament, NDLR]. Les utilisateurs de spectromètres plus haut de gamme apprécient des appareils leur permettant de répondre à applications dans les directions les plus variées », constate Alexandre Michelet, responsable Materials Characterization chez PerkinElmer France.
Fort d’une expérience acquise depuis 1944, le fabricant américain vient de lancer deux nouvelles gammes de spectromètres infrarouges par transformée de Fourier (FTIR), baptisées Spectrum Two et Frontier et qui remplacent les gammes Spectrum existantes (Spectrum 65, 100 et 400). Les gammes partagent plusieurs caractéristiques en commun, à commencer par la source à point chaud stabilisé assurant un maximum d’énergie et une durée de vie deux fois importante que celle d’une source classique. « Ils sont également équipés de l’interféromètre Dynascan. Sa conception basée sur un mouvement de rotation, et non pas de translation, évite tous désalignements et rend inutiles les systèmes d’alignement dynamique que l’on retrouve dans les interféromètres à translation », explique Alexandre Michelet.

Une gamme spectrale évolutive

Du côté des spécifications, le Spectrum Two couvre une gamme comprise entre 8 300 et 350 cm-1, avec une résolution de 0,5 cm-1. Il présente une sensibilité équivalente à celle de la plupart des appareils de recherche actuels. « Il intègre la technologie OpticsGuard, ajoute Alexandre Michelet. Il s’agit de garantir un fonctionnement dans des environnements difficiles via entre autres la mise hors tension prolongée de l’appareil et des desséchants “longue durée” (7 ans) ». D’un poids de 12 kg et pouvant fonctionner sur batterie et être piloté par une connexion sans fil, ce spectromètre peut être mis en œuvre pour des analyses en dehors du laboratoire.
Quant au Frontier, sa gamme d’analyse standard de 8 300 à 350 cm-1, avec une résolution de 0,5 cm-1, peut évoluer vers le proche infrarouge (14 800 à 2 000 cm-1) ou le lointain infrarouge (700 à 30 cm-1) via l’ajout de composants. Le changement de gamme spectrale se fait d’ailleurs en un seul clic, grâce à un système de séparatrices motorisées. Il existe différents systèmes : Frontier IR, Frontier NIR, Frontier Optica pour les mesures de filtres optiques, Frontier MIR/NIR et Frontier MIR/FIR, sachant qu’ils peuvent aussi être couplés à la gamme de microscopes et d’imageurs infrarouge du constructeur.
En plus de l’interféromètre Dynascan, la plate-forme de nouvelle génération se distingue par ailleurs les fonctionnalités AVC, pour Atmospheric Vapor Compensation, et AVI, pour Absolute Virtual Instrument. La fonction AVC permet de soustraire du spectre la contribution de la vapeur d’eau et celle du dioxyde de carbone (CO2). On élimine ainsi toutes les bandes autres que celles de l’échantillon et l’utilisation du même spectre de fond sur une durée de plusieurs heures est rendue possible.

Transfert direct des méthodes

« L’AVI assure, quant à elle, une réponse strictement identique quel que soit l’appareil utilisé. Il en résulte la possibilité de transférer directement les méthodes d’un appareil à l’autre sans avoir à acquérir les spectres des étalons sur chaque appareil. De même, cette fonction garantit une réponse identique de l’appareil tout au long de son utilisation, quels que soient les composants qui aient été remplacés (source, laser…) », poursuit Alexandre Michelet. Et la liste des améliorations apportées au banc optique ne s’arrête pas là…
Cédric Lardière

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