Pollutec 2013 : neuf projets lauréats des prix des TIE

Le 06/12/2013 à 16:36

Pour la détection et la surveillance des polluants dans l’eau, ont été primés l’Institut des sciences analytiques/Irstea de Villeurbanne pour une nouvelle technique de détection de polluants dangereux dans les eaux par des microcellules, l’équipe Chimie et ingénierie des procédés de l’Ecole nationale supérieure de chimie de Rennes pour des sous-produits de chloration dans les eaux potables et le Laboratoire de génie civil et d’ingénierie environnementale de l’INSA de Lyon pour un nouveau dispositif innovant permettant la mesure de débits et flux polluants en continu, rejetés au niveau des déversoirs d’orage.

Dans le domaine de l’écoconception de produits fabriqués industriellement, ce sont le laboratoire de Conception et d’Intégration des Systèmes de l’Institut Polytechnique de Grenoble à Valence, pour un nouveau système d’identification RFID sans puce, l’Institut de chimie moléculaire de l’Université de Bourgogne à Dijon, pour la mise au point d’une méthode d’écoconception pour la fabrication de composés azotés destinés notamment à la fabrication de médicaments, et l’Unité de recherche œnologie de l’Université de Bordeaux Segalen à Villenave d’Ornon, pour une nouvelle technologie d’extraction et d’inactivation des microorganismes lors de la vinification par champs électriques pulsés, qui ont été distingués.

Les trois autres projets mis en avant concernent le recyclage et la valorisation des déchets (un nouveau procédé de recyclage de films polymères multicouches par technologie laser de l’Institut lumière matière de l’Université Claude Bernard Lyon 1 à Villeurbanne), ainsi que la production d’énergie à partir de la biomasse ou de déchets. Il s’agit de la production d’hydrogène et de méthane (le biohythane) à partir d’ordures ménagères brutes, proposée par le Laboratoire de biotechnologie de l’environnement de l’INRA de Narbonne, et le développement d’un prototype d’unité de production de chaleur et d’électricité (cogénération), utilisant le bois comme combustible, du laboratoire Tempo de l’Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis.

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