Spectromètres : les étalonnages ne sont plus perdus

Le 27/07/2010 à 14:45

Les spectromètres SpectraStar 2500 d’AMS France assurent le renouvellement des produits en ne transformant pas le transfert des étalonnages en une tâche herculéenne.

Alliance Instruments/AMS France
a étendu sa famille de spectromètres proche infrarouge (NIR) à monochromateur prédispersif SpectraStar(1) avec l’introduction des modèles RTW 2500 et 2500-EXT pour les industries agrolimentaires, pharmaceutiques et chimiques. Ces deux appareils travaillent dans une gamme de longueurs d’onde comprise entre 1 100 et 2 500 nm (RTW 2500) ou 680 et 2 500 nm (RTW 2500-EXT).
« En couvrant une gamme spectrale étendue, nous répondons aux besoins de remplacement à l’identique de produits achetés il y a dix à quinze ans auprès de Foss NIRSystems, par exemple », explique sans détour Laurent Clousier, directeur général d’Alliance Instruments. Les utilisateurs disposant d’appareils opérant jusqu’à 2 500 nm n’avaient pas, le plus souvent, d’autres alternatives que de remplacer leur spectromètre par un modèle limité en deçà de 2 500 nm. « Non seulement la maintenance était plus difficile à faire et plus onéreuse, mais ils perdaient aussi des informations lors du transfert de leurs bibliothèques d’étalonnage (des milliers d’échantillons référencés), d’où une précision dégradée des résultats », ajoute Guy Le Joncour, directeur commercial pour la France d’Alliance Instruments.
Grâce à la gamme de longueurs d’onde strictement identique et à la nouvelle génération du logiciel UniStar (via InfoStar et TransStar), les utilisateurs peuvent désormais remplacer leur ancien spectromètre en quelques heures seulement et sans risque de perdre des données. En supportant des appareils hétérogènes, le logiciel UniStar simplifie par ailleurs la maintenance et en réduit les coûts, en ne gérant qu’une seule base spectrale et non plus autant de bases que d’appareils, dans le pire des cas.
« Faciliter le transfert des calculs, c’est une chose ; mais s’il faut réadapter à chaque fois le porte-échantillon par exemple, on perd les bénéfices acquis. Une présentation simple et reproductible de l’échantillon est très importante, sachant que cet aspect représente environ 60 % des problèmes d’étalonnage », explique M. Le Joncour. C’est pour cette raison que la société a développé des versions à tiroir et à fenêtre optique rotative et un porte-échantillon adaptable universel, associé à une série d’adaptateurs interchangeables, pouvant recevoir des coupelles de tout type et pour des échantillons très divers (poudres, grains entiers et pellets, produits pâteux, semi-liquides, visqueux et liquides).
(1) Ces produits sont issus du rachat d’Unity Scientific en 2000.

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