Imagerie rapide : doté d’un écran, la caméra vidéo devient autonome

Le 04/03/2013 à 10:53

Les caméras Phantom Miro LC proposées par Vision Research intègrent un écran tactile LCD amovible. Grâce à ce dernier, l’utilisateur peut acquérir et visualiser des séquences de vidéo rapide sans avoir à transporter un PC.

 

Vision Research élargit sa gamme de caméras Phantom Miro avec la série LC. Ces deux lettres devraient à elles seules bouleverser les habitudes de bon nombre d’utilisateurs de vidéo rapide. Par rapport aux modèles existants de la série M, les nouvelles caméras intègrent en effet un écran tactile LCD amovible. Celui-ci gère bien sûr tous les paramètres de contrôle de la caméra, mais il intègre aussi la vidéo. Il est donc possible de visualiser très facilement une scène en temps réel, ou de rejouer une séquence enregistrée. Grâce à cet écran, les modèles de la série LC offrent une ergonomie et une portabilité inégalées. « Il s’agit des premières caméras autonomes disponibles sur le marché de l’imagerie rapide, souligne Constant Taindjis, directeur des ventes chez Vision Research (filiale d’Ametek). Pour visualiser les séquences vidéo sur le terrain, il n’est plus forcément nécessaire de transporter un PC avec soi ».
L’intérêt réside surtout dans le choix qu’offre la caméra d’utiliser ou pas un PC en fonction des besoins. « Les applications scientifiques, par exemple, nécessitent souvent l’emploi simultané de trois ou quatre caméras pour analyser un phénomène rapide en laboratoire. Dans ce cas, mieux vaut utiliser un PC pour la gestion des différents paramètres et la visualisation des séquences vidéo. Mais lorsqu’on souhaite prendre des images sur le terrain à l’aide d’une caméra, ou lorsqu’il n’est pas possible de transporter un PC, le modèle autonome a toute sa place », précise Constant Taindjis. Du coup, les caméras de la série LC ciblent davantage les applications industrielles.
Au niveau de l’acquisition d’image, on retrouve sur ces nouveaux modèles les caractéristiques qui ont fait le succès de la série M. Les versions LC110 et LC310 intègrent le même capteur CMOS que le modèle 711 (1280x800 pixels de 20 µm de côté), et offrent jusqu’à 1,6 ou 3,2 gigapixel/s en sortie. Les caméras LC120 et LC320S, de leur côté, sont dotées d’un nouveau capteur CMOS de 2 mégapixels. Elles atteignent également 1,6 ou 3,2 gigapixel/s, mais les pixels sont plus petits (10 µm) et le capteur est associé à des microlentilles afin d’accroître la sensibilité et la dynamique. Les différentes versions intègrent une batterie rechargeable. On retrouve aussi l’obturateur mécanique, ainsi que la station d’accueil CineFlash (pour augmenter la capacité de la mémoire Flash) qui étaient présents dans la série M.
Les caméras Miro LC sont disponibles dans une fourchette de prix allant de 25 000 à 35 000 euros (soit près de 5000 euros de plus que la série “classique”). Précisons enfin que les utilisateurs des séries M peuvent mettre à jour leur caméra en y ajoutant l’écran de la série LC.
Marie-Line Zani-Demange

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