La machine de mesure manuelle passe aux Led

Le 26/09/2011 à 12:20

La machine de vision manuelle Sol 161 de MicroVu offre des caractéristiques habituellement réservées aux machines automatiques, pour un coût largement inférieur. Parmi ces fonctionnalités, un éclairage à Led blanches et une électronique embarquée…

Avec la machine Sol 161, MicroVu a mis à profit son expérience dans les machines 3D automatiques pour accroître les possibilités de sa gamme manuelle. L’éclairage, par exemple, est directement inspiré des machines à commande numérique. « Jusqu’à présent, les machines manuelles intégraient un éclairage halogène. Les Led étaient réservées aux machines automatiques », indique Franck Zollinger, responsable marketing de MicroVu Europe. Le modèle Sol 161, bien que manuel, intègre un éclairage à Led blanches. Les avantages sont multiples. « La durée de vie de l’éclairage est supérieure, l’image ­obtenue est de meilleure qualité, et les possibilités de réglage sont plus nombreuses », poursuit Franck Zollinger. La machine combine en fait trois sources de lumière (diascopique, épiscopique coaxial et annulaire). Elle peut donc éclairer les différentes ­caractéristiques d’une pièce avec un contraste optimal. Comme sur une machine automatique, le modèle Sol 161 est aussi équipé d’un zoom motorisé programmable (avec un grossissement jusqu’à 260x).

Un contrôle semi-automatique

L’autre atout majeur de la machine se situe au niveau de l’électronique. Le modèle Sol 161 dispose en effet d’une électronique embarquée, qui autorise l’emploi d’un équipement informatique standard. Il n’est donc pas nécessaire d’utiliser un rack industriel et une carte spécifique pour l’acquisition vidéo et le pilotage de la machine. Quant à la connexion au PC, elle s’effectue à travers un simple câble USB. Enfin la machine est alimentée en 24 V pour assurer la sécurité des opérateurs.
Si le déplacement des tables est manuel, la mesure, en revanche, s’effectue de manière semi-automatique. L’opérateur n’a qu’à placer la pièce sous la caméra numérique, et à choisir l’un des nombreux outils qui sont à sa disposition. Grâce à un outil de reconnaissance de diamètre, par exemple, le système de vision va détecter et mesurer automatiquement les diamètres de la pièce contrôlée (en suivant bien sûr le déroulement du ­programme effectué précédemment par l’opérateur). Ce dernier actionne le déplacement de l’axe vertical de la machine, mais la mise au point est automatique. De même, l’intensité de l’éclairage varie automatiquement de manière à optimiser le contraste de l’image. Le logiciel de métrologie utilisé offre une interface conviviale qui guide l’opérateur tout au long du contrôle. Des flèches vertes lui indiquent, par exemple, comment il doit déplacer la pièce pour la mesure suivante. « Un utilisateur habitué à travailler avec un projecteur de profil se retrouve davantage dans ce type d’instruments que dans une machine automatique », souligne Franck Zollinger. Enfin la machine se distingue aussi par sa robustesse. L’emploi d’un système monorail (avec un déplacement sur un seul axe) garantit la fiabilité de la mesure.
Le résultat est donné avec une précision de 2 à 4 µm. Celle-ci est bien sûr inférieure à celle des machines automatiques (de l’ordre de 1 à 3 µm), « mais le coût des deux solutions varie pratiquement du simple au double », ajoute Franck Zollinger. Le modèle Sol 161 est d’ailleurs commercialisé à partir de 15 000 euros.
Marie-Line Zani-Demange

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