La machine d’équilibrage soigne sa taille et son ergonomie

Le 08/01/2009 à 17:02

Conçue pour l’équilibrage des rotors de 50 g à 5 kg, la machine Pasio 5 de Schenck intègre les organes mécaniques et l’électronique de commande dans un seul bâti. Elle se distingue également par son ergonomie.
Le point fort de la machine d’équilibrage Pasio 5 se voit au premier coup d’œil. Pas la peine de chercher la traditionnelle armoire électrique dans laquelle se trouvent habituellement les organes de commande et de mesure : ici, tout est intégré dans un seul et même bâti. Les boutons de contrôle sont placés au plus près de l’endroit où l’opérateur effectue ses réglages. En face de lui se trouve un large écran couleur tactile, dont la hauteur et l’inclinaison sont ajustables pour un meilleur confort de lecture. L’interrupteur et le système de réglage de la vitesse se trouvent à portée de main, sur le côté de la machine. On l’aura compris, en développant la Pasio 5, Schenck a mis l’accent sur la compacité et l’ergonomie. Et cela jusque dans les moindres détails. Les opérations de réglage, par exemple, sont facilitées. Rappelons qu’avant de lancer la mesure de balourd, l’opérateur doit prendre les cotes de référence, autrement dit mesurer la distance entre le plan de référence (où se situent les capteurs) et le plan de correction. Pour cela, il utilise habituellement des sortes de “butées mécaniques”, qui l’aident à identifier le plan de référence. Ici, ce sont des faisceaux laser (projetés par deux cellules intégrées au bâti) qui matérialisent ce plan. Le réglage est donc plus rapide et plus sûr. Tous ces paramètres sont ensuite mémorisables pour être disponibles ultérieurement. Le calcul, les opérations de sauvegarde ou de mise en réseau se font à l’aide du logiciel d’équilibrage, dans l’environnement Windows XP.
En termes de compacité, plusieurs composants mécaniques de la machine ont eu droit à leur cure d’amincissement. C’est le cas, par exemple, des cellules opto utilisées pour déterminer la vitesse de rotation de la pièce. « Elles sont trois fois plus petites que celles qui étaient employées jusqu’à présent », souligne Franck Descours, directeur général de Schenck (division RoTec). L’accès au rotor est ainsi facilité.
L’autre intérêt de cette machine réside dans sa conception. La fixation de l’entraînement, les paliers et le bâti sont en effet constitués de matériaux amagnétiques. « C’est à notre connaissance la seule machine d’équilibrage fabriquée en série qui offre cette particularité », poursuit Franck Descours. Ses homologues “classiques” sont constituées de matériaux métalliques qui pénalisent la mesure de balourd des pièces générant un champ magnétique (tels que les moteurs électriques à aimant permanent). Le champ généré perturbe en effet la rotation de la pièce, et la machine prend pour un balourd ce qui n’est en réalité qu’une perturbation due au champ magnétique… La Pasio 5, en revanche, n’influence pas les mesures. Elle convient donc à l’équilibrage des rotors magnétiques.
Les autres caractéristiques sont plus classiques. Les courroies sont entraînées par un moteur de 100 W à vitesse variable. Dans sa configuration standard, la machine dispose de courroies plates, mais il existe en option une courroie torique pour entraîner les petits rotors (moins de 1 kg).
Egalement en option, un capot de protection qui bascule vers l’arrière de la machine pour dégager tout l’espace de travail.

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