Avec l’Iris Visual Analyzer, la société Alpha Mos introduit le premier œil électronique capable de réaliser une analyse sensorielle des produits agroalimentaires. Son secret ? Une corrélation entre le traitement de l’image et les résultats fournis par un panel.
Comment s’assurer que les flocons de céréales que l’on conditionne “semblent croustillants” ou que la salade “a l’air fraîche” ? C’est tout l’objet de l’analyse sensorielle visuelle. La société toulousaine Alpha Mos, qui propose déjà des nez et des langues électroniques, s’est intéressée à ce nouveau marché. Résultat, un œil artificiel baptisé Iris Visual Analyzer. « Il s’agit du premier “œil électronique” réalisant une analyse sensorielle, annonce Alain Gaudon, directeur des solutions industrielles d’Alpha Mos. Destiné principalement à l’industrie agroalimentaire, ce nouvel outil contrôle la présence et la quantité des produits analysés, ainsi que leur qualité sensorielle (le côté “frais”, “épicé”, “appétissant”, etc.). »
Comme n’importe quel système de vision industrielle, l’œil électronique est doté d’une caméra CCD et d’un logiciel de traitement d’images. La différence réside dans la méthode d’analyse des données. L’œil artificiel numérise les différentes couleurs et formes présentes dans les aliments, puis il en extrait les composantes principales (par un traitement statistique). Reste ensuite à faire appel à un outil largement employé en analyse sensorielle : la perception d’un panel. Celle-ci sert en quelque sorte à “étalonner” l’appareil. Avant de lancer l’analyse de manière automatique, un groupe de personnes évalue la qualité sensorielle de plusieurs échantillons du produit ciblé. Ces données sont ensuite corrélées avec les paramètres clés obtenus par le traitement d’images, sur ces mêmes échantillons. Résultat : dès qu’un nouveau produit se présente devant la caméra, celle-ci peut évaluer sa qualité sensorielle, en se référant aux données enregistrées. « Grâce à des conditions d’analyse reproductibles, l’analyse est plus rapide et plus fiable que les contrôles humains souvent pratiqués avant la mise sur le marché », souligne Alain Gaudon. Dernière particularité, l’Iris Visual Analyzer peut fonctionner de manière autonome, ou être associé à un nez et une langue électronique pour une analyse sensorielle complète du produit.
Accueil » Vision industrielle » L’œil électronique évalue la qualité sensorielle des aliments
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