Cotelec est devenu en 30 ans le spécialiste français reconnu dans le domaine des composants et des technologies de connectique à ressort pour l'électronique, avec les pointes de test et les interfaces de test d'Ingun, les connecteurs de Provertha, etc.

C 'est en marge de l'édition parisienne 2017 du salon Enova que le français Cotelec a réuni employés, clients et partenaires au musée Grévin pour célébrer son 30 ^e anni-versaire. Avant de devenir le spécialiste des composants et des technologies pour l'électronique, la société a connu plusieurs étapes importantes. « À l'origine, Alain Masson et moi-même travaillions pour Decelect,un distributeur de composants pour l'électronique (barrettes, petits cavaliers, etc.). Il existait également un département Test qui n'était pas vraiment développé, par manque de volonté de la part de la direction de l'époque. Après avoir rencontré l'un des fabricants distribués, à savoir l'allemand Ingun, nous avons franchi le pas et créé Cotelec en 1987 », se souvient Bruno Ponchon, l'un des deux fondateurs avec Alain Masson, et PDG de Cotelec.

Quelque mois seulement après le lancement de la nouvelle société, les deux dirigeants ont réussi à faire signer l'américain IDI, qui apportait une gamme de pointes de test standard complémentaire à celle d'In-gun, une offre composée de produits plus spécifiques, et, surtout, une notoriété bien plus grande. « Au départ, les marchés visés étaient très orientés télécommunications et, dans une moindre mesure, automobile et industriel. Mais d'autres secteurs sont venus se greffer, tels que l'avionique, le militaire, etc. IDI nous a ainsi permis de nous diversifier vers le marché des semiconducteurs, grâce aux sockets de test, puis vers des applications de connectique plus générale, et non plus orientée vers le test », explique Bruno Ponchon.

Proposer des services de proximité

Il s'agit de contacts à ressort pour fiabiliser la transmission d'un signal électrique, en lieu et place de la petite lamelle en cuivre au niveau de la batterie des téléphones portables, par exemple, ou dans des systèmes militaires. Cotelec a par la suite encore étoffé son offre, avec des prises de test pour connecteurs USB, RJ45, des outillages pour réaliser la découpe et le cambrage des composants électroniques. Aujourd'hui, la société emploie au total 9 personnes à Courtabœuf, dans l'Essonne, et couvre tout le territoire hexagonal et les pays francophones. « Notre petite structure nous permet de nous adapter rapidement, sachant que les clients sont de plus en plus exigeants, en termes de proximité et de prix notamment , constate Bruno Ponchon. Notre propre stock nous permet de livrer sous 24 h, en cas d'arrêt de production non prévu,par exemple – sans compter sur la pénurie de matières premières qui pose des problèmes d'approvisionnement –, et nous proposons des services de proximité,avec des équipes polyvalentes capables de réagir rapidement, ce qui rassure la clientèle ».

Parmi les développements plus récents, Cotelec a par ailleurs mis en place un département de connectique standard, avec les produits des allemands EPT et Provertha notamment, et elle continue à identifier de nouveaux marchés potentiels pour la connectique, des secteurs d'activité cherchant à automatiser ou robotiser certains de leurs équipements, comme le médical, l'agriculture ou désormais les nouvelles technologies. « C'est ce que nous cherchons à faire ces cinq prochaines années. Et, suite au départ en retraite d'Alain Masson il y a une dizaine d'années, la directrice commerciale Marielle Garcia et le directeur des ventes Bertrand Quéro sont devenus associés, preuve que la continuité et la pérennité de la société est assurée », conclut Bruno Ponchon.