Des enregistreurs portables encore plus simples à utiliser

Le 01/05/2015 à 17:00

C es dernières années, les fabricants d'appareils de mesure ont notamment porté leur attention sur la convivialité de leurs modèles, bénéficiant entre autres des dernières évolutions dans le domaine des interfaces graphiques. Le secteur des enregistreurs ne déroge pas à la règle, à l'instar de l'offre du stéphanois Sefram qui vient de lancer les enregistreurs portables d'entrée de gamme DAS 30 et DAS 50. « Durant ces derniers vingt-quatre mois,nous avons pratiquement renouvelé toute notre gamme d'enregistreurs ! Cette fois, il s'agit des remplaçants des DAS 20 et DAS 40, introduits il y a déjà quatre ans », précise Roger Marenthier, directeur marketing et des ventes de Sefram, B&K Precision et Itech Europe.

Les deux nouveaux modèles se distinguent d'abord par une interface utilisateur entièrement repensée et encore plus conviviale. « Les DAS 30 et DAS 50 sont désormais dotés d'un écranTFT tactile en technologie capacitive 10 pouces (au lieu de 7 pouces) rétroéclairé, le plus grand écran dans cette catégorie d'appareils, et d'une interface utilisateur très simple à appréhender, la même que celle des appareils haut de gamme », décrit Roger Marenthier. Finis les boutons en dessous de l'écran, ce dernier occupe toute la surface de l'appareil. Grâce notamment à l'accès intuitif aux fonctions, aux menus et aux sous-menus – avec toujours un résumé de l'ensemble des choix de l'opérateur à l'écran –, les utilisateurs vont directement aux types de voies, aux calibres, aux déclenchements, à l'une des 21 mesures automatiques, etc. « En plus d'une navigation rapide, icônes et menus permettent un gain de temps appréciable pour les opérateurs, sans avoir besoin de recourir au manuel d'utilisation », poursuit-il.

S'ouvrir à un plus grand nombre d'industriels

Sefram a par ailleurs apporté d'autres évolutions à sa nouvelle génération d'enregistreurs portables d'entrée de gamme. On retrouve évidemment les 2 et 4 entrées dites universelles (respectivement DAS 30 et DAS 50), ce qui évite l'ajout de sondes d'entrées universelles, une bande passante de 100kHz, une fréquence d'échantillonnage de 1Méch/s par voie, la présence de 16 voies logiques, différentes fonctions telles que l'analyse d'énergie (affichage en temps réel des signaux, du diagramme de Fresnel et des harmoniques jusqu'au rang 50), le module d'impression sur papier thermique de 110mm de largeur (option) et le logiciel externe SeframViewer pour la visualisation des enregistrements et le transfert des données vers d'autres applications.

Parmi les nouveautés, la capacité du disque dur interne a été portée de 8 à 32Go et les appareils sont un peu plus gros que leurs prédécesseurs, et affichent des dimensions de 210x295x105mm et une masse de 2,5 kg (265x 185 x 85 mm et 2 kg pour les DAS 20 et DAS 40). Leur autonomie est sensiblement la même (9,5 heures contre 10 heures auparavant). En plus du logiciel externe Flexpro qui se charge de l'analyse des données – l'utilisateur a le choix entre100fonctions statistiques et mathématiques –, les utilisateurs peuvent ajouter deux entrées Pt100/ Pt1000 2,3 ou 4 fils supplémentaires (convertisseur 20 bits ; option à définir en usine).

Sefram a entièrement repensé l'interface utilisateur de ses enregistreurs portables d'entrée de gamme DAS 30 et DAS 50, afin de faciliter encore plus leur utilisation et, in fine, accroître le nombre d'utilisateurs industriels potentiels.

Sefram

Enfin,avec un prix de 2290 euros (modèle à deux voies) ou de 3390 euros (quatre voies), les nouveaux enregistreurs portables vont permettre aux Français de s'ouvrir à un plus grand nombre d'applications. « Nous avions fait nos débuts dans l'industrie en général avec le lancement de l'enregistreur portable DAS 1200, stratégie poursuivie ensuite avec les modèles DAS 20 et DAS 40. Mais les industriels gardaient une image de produits très chers.Les DAS 30 et DAS 50 étant des appareils de terrain compacts moins chers et répondant à tous les besoins,les industriels des secteurs de la production et de la maintenance franchiront alors plus facilement le pas », conclut Roger Marenthier.

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