ifm electronic a fêté 50 ans de développement

Le 25/02/2020 à 17:00
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Les fils des deux fondateurs, Martin Buck (à gauche), CEO, et Michael Marhofer, directeur général, ont encore de grandes ambitions pour ifm electronic.

Q uel endroit plus représentatif, et proche de notre site de Tettnang-Bechlingen, que le musée Dornier à Friedrichshafen, en l’honneur de l’ingénieur visionnaire de l’aéronautique Claude Dornier, pour célébrer les 50 ans de création d’ifm electronic, jour pour jour d’ailleurs ? », annonçait Martin Buck, CEO et coprésident du conseil d’administration du groupe allemand, lors de l’événement organisé le 29 octobre dernier par la société.

Fort du mantra « Nous voulons grandir avec succès dans la sécurité », ifm electronic n’a cessé d’innover et de se développer depuis sa création par Robert Buck et Gerd Marhofer. La société a en effet introduit sur le marché les premiers capteurs de proximité inductifs baptisés elector en 1969, puis des capteurs de proximité capacitifs pour la détection des matériaux non métalliques trois ans plus tard. « Mon père voulait résoudre des problèmes que les autres ne traitaient pas à l’époque avec des moyens électroniques », rappelle Martin Buck.

Parmi les nombreuses autres innovations, on peut citer les premiers systèmes électroniques pour la surveillance de la vitesse au format rail DIN (1973) et pour la surveillance du débit (1983), son premier système de contrôle pour les applications industrielles (1986), puis plus tard pour les applications mobiles. Durant les décennies suivantes, ifm electronic complète son offre avec, entre autres, des capteurs de pression (1994), de température (1997) et de niveau (2000), ainsi que son premier capteur optique basé sur la technologie de pmdtechnologies (2005).

Pendant tout ce temps, la société s’agrandit en transférant son siège social à Essen (Allemagne) en 1971, en créant les filiales syntron, pour la commercialisation de capteurs personnalisables, et ifm ecomatic, pour le développement des systèmes de contrôle (1981), et en ouvrant des filiales en France et au Japon en 1976 – le groupe compte aujourd’hui 70 filiales et de nombreux partenaires dans le monde.

Des activités logicielles en forte croissance

Le groupe allemand n’a toutefois pas attendu d’atteindre la cinquantaine pour prendre le virage du numérique. « En 2014, une nouvelle structure de groupe devient effective, avec laquelle ifm electronic est désormais bien préparé pour l’avenir », rappelle Martin Buck. « Dans un monde désormais numérique, les secteurs IT et OT, jusque-là séparés, travaillent ensemble. Les technologies Ethernet et IO-Link permettent de passer du capteur au cloud sans interruption », explique Peter Wienzek, Manager Business Development Systems d’ifm electronic.

C’est ainsi que le groupe oriente de plus en plus son offre vers des solutions applicatives et des logiciels, aussi bien pour les capteurs que pour les couches supérieures, à l’instar des modules logiciels pour SAP. Ces dernières années, ifm electronic a créé ifm diagnostic (développement de capteurs pour la détection et l’analyse dynamique de vibrations et de mouvements), TISC, qui est né de la fusion de Qosit et de G.I.B., ifm software – regroupant les activités d’ifm datalink, de Qosit et d’ACX/NSC pour le développement logiciel et de solutions pour l’industrie 4.0 –, et ifm services, experts en IT, en logiciels et en systèmes de production.

Le groupe employait en 2018 plus de 7 000 personnes dans le monde pour un chiffre d’affaires de 943 millions d’euros. « Nous ambitionnons d’atteindre en 2030 un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros, dont la moitié provenant des plateformes numériques et 500 millions d’euros générés uniquement par les activités de logiciels et liées au cloud. Nous voulons devenir une société digital native », affirme Michael Marhofer, directeur général et coprésident du conseil d’administration d’ifm electronic.

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