L'EIDD dispense des formations orientées systèmes

Le 01/10/2015 à 17:00

A l'occasiondel'évé-nement « Les lumières de la vie » organisé du 14 au 17 septembre dernier par l'Université Paris Diderot dans le cadre de l'année de la lumière, l'Ecole d'ingénieurs Denis-Diderot (EIDD) avait mis en place un espace interactif, avec la présence de sociétés telles que Hamamatsu, MirSense ou Optris, et de s visites d'expériences d'optique dans un des bâtiments de l'université. D'aucuns se demandent de quelle école d'ingénieur parle-t-on ici… Créée ex nihilo en 2009, l'EIDD accueille des étudiants recrutés au niveau bac+2 (cycle de préparation de l'université Paris-Diderot, DUT ou licence 2 e année et concours préparatoire aux grandes écoles E3A) qui sortent diplômés dans trois spécialités : l'architecture des systèmes physiques, les matériaux et nanotechnologies, et l'informatique/logiciel embarqué. Deux promotions d'une vingtaine d'étudiants chacune sont déjà sorties, et une troisième de 60 étudiants environ a fait la rentrée 2015. « L'EIDD se distingue des autres écoles d'ingénieurs par le fait de dispenser une formation générale orientée systèmes. Aidés par certains industriels présents dès l'origine,les responsables se sont rendu compte que l'approche produits n'était plus forcément adaptée, mais qu'il y avait une carence en enseignement dans ce domaine-là. Il existe d'ailleurs très peu d'écoles en France avec une orientation embarquée et que deux écoles en nanotechnologies (à Grenoble et à l'EIDD) », indique Thierry Lorioux, chargé des relations avec les entreprises à l'EIDD - université Paris Diderot.

« Faire connaître l'école auprès des entreprises »

Cette école publique universitaire s'appuie donc sur des industriels, pour les choix concernant les programmes (via le conseil de perfectionnement) et pour l'accueil des stagiaires, ainsi que sur 15 enseignants-chercheurs permanents issus de l'Université ParisVII pour la partie pédagogique. Sans oublier sur l'accès à certains laboratoires et moyens techniques de l'université.

Pour devenir une «école qui compte», ce qui passe notamment par l'intégration au réseau des écoles d'ingénieurs polytechniques des universités Polytech, plusieurs objectifs sont encore à atteindre. Il s'agit d'abord de faire connaître l'école auprès des entreprises, de trouver des stages pour les 1 re ,2 e et 3 e années et des débouchés aux futurs diplômés. « Deux autres missions sont de développer les partenaires entre entreprises et les laboratoires de recherche de l'école et de s'intéresser aux pôles de compétitivité (Systematic, Mov'eo, ASTech, Afelim…). Enfin je peux apporter mon expérience de chef d'entreprise », ex-pliqueThierry Lorioux.

L'Ecole d'ingénieurs Denis-Diderot (EIDD) prépare les étudiants dans trois spécialités : l'architecture des systèmes physiques, les matériaux et les nanotechnologies et l'informatique/logiciel embarqué.

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Avec la troisième promotion, l'EIDD a réellement pris son envol ces derniers mois, et envisage même de démutualiser des cours au fil du temps, de créer une plateforme commune pour être encore plus autonome. « Je suis agréablement surpris par les retours très positifs des maîtres de stage, que ce soit en termes de compétences des étudiants et d'adéquation des cursus. Nous sommes donc sur la bonne voie », conclutThierry Lorioux.

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