L'Internet des objets industriels au cœur de NIWeek 2015

Le 01/10/2015 à 17:00

L atraditionnelle manifestation qu'organise chaque année dans son fief d'Austin (Texas) National Instruments a encore été une réussite. La 21 e édition, qui s'est déroulée du 3 au 6 août dernier, a en effet réuni 3175 visiteurs et 117 exposants de la communauté de LabView, des partenaires et des utilisateurs de produits de l'américain. Parmi les thèmes abordés lors des keynotes ,l'Internet des objets (IoT), et plus particulièrement l'Internet des objets industriels (IIoT), a occupé une place à part. Ce qui n'est évidemment pas une surprise,compte tenu de l'explosion des objets connectés que l'on retrouve déjà dans notre vie quotidienne…

Les participants à la NIWeek 2015 ont eu l'occasion de découvrir, entre autres, le contrôleur CompactRIO hautes performances cRIO-9039 supportant désormais le Security-Enhanced Linux.

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La société américaine s'appuie sur une approche basée sur une plate-forme, à savoir l'architecture RIO (technologie reconfigurable d'entrées/sorties), pour répondre aux exigences, tant au niveau du déploiement que du test, des applications mettant en œuvre l'Internet des objets. « Ces briques permettent d'être intégrées dans différents types d'équipements industriels ( smart grids ou réseaux intelligents, engins agricoles, éoliennes,systèmes de test,etc.) pour envoyer des informations pertinentes ou pour réaliser des tâches critiques en local », poursuit Sophie Galisson, responsable marketing pour la région Méditerranée chez National Instruments.

Des contrôleurs hautes performances

Passons sur la version 2015 de LabView, l'accent ayant été mis sur l'amélioration en termes de rapidité et de fiabilité au niveau des outils de développement et de mise au point ainsi que sur l'intégration matérielle encore accrue. National Instruments a étendu l'offre CompactDAQ avec la disponibilité de nouveaux contrôleurs hautes performances. Les modèles cDAQ9136 et cDAQ-9137 intègrent ainsi 4 et 8 emplacements respectifs, un processeur qua-dri cœurs Atom E3845 cadencé à 1,91 GHz d'Intel (Windows Embedded 7 ou Linux Real Time), 32Go de mémoire non volatile et 2Go de Ram DDR3, ainsi qu'une carte de stockage SD amovible, 2 ports USB, 2 interfaces Ethernet Gigabit, 1 port RS232, 1 entrée de déclenchement… sans compter plus de 60 modules d'entrées/sorties pour des capteurs spécifiques dotés de conditionnement du signal intégré.

« Avec les nouveaux contrôleurs CompactRIO, nous visons les domaines du contrôle avancé, de la surveillance de l'état de machines, les smart grids, etc. Après avoir ajouté le support de Linux Real Time en 2013 puis fait évoluer la partie “matériel”, nous avons porté cette fois notre attention sur la partie “logicielle” », poursuit Richard Keromen, responsable de l'équipe marketing technique pour la région Méditerranée chez National Instruments. Les contrôleurs CompactRIO hautes perfor-mances c-RIO-9034 et cRIO-9039 (processeur quadri cœur 1,91 GHz Atom, FPGA Kintex-7 325T de Xilinx, 4 ou 8 emplacements) se distinguent par un Linux Real Time, avec interface utilisateur embarquée et Mini Display Port, qui s'appuie désormais sur l'algorithme de sécurité Security-Enhanced (SE) Linux qui permet de verrouiller la plate-forme pour les critiques ou de disposer de fonctionnalités de sécurité avancées dans les objets connectés industriels.

National Instrument a profité de l'édition NIWeek 2015 pour dévoiler le Wireless Test System (WTS). Après le marché du test en production des semi-conducteurs avec le STS ( voir Mesures n°868 ), la société s'attaque à celui du test en production des smartphones, tablettes, etc. « LeWTS est basé sur une architecture PXI –intégrant le transcepteur de signaux vectoriels (VST),un processeur et un FPGA–, associée à un logiciel clé en main basé sur LabView et TestStand. Les utilisateurs peuvent ainsi faire évoluer les performances et/ou les normes, avec un minimum de programmation, voire aucune. Nous fournissons les briques logicielles, charge ensuite à un partenaire de développer les éléments complémentaires, tels que des entrées RF, un boîtier d'extension de fréquence », explique Richard Keromen. D'où une réduction significative du temps de développement, de la durée des tests et du coût de cette étape.

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