L'offre en pesons numériques EHEDG s'étoffe

Le 01/09/2015 à 17:00

L es exigences des industriels de l'agroalimentaire sont simples : une sûreté alimentaire de plus en plus élevée et une productivité toujours plus accrue. Pour les constructeurs de machines de conditionnement, cela se traduit notamment par des exigences d'hygiène de plus en plus fortes, par des remplissages plus rapides et plus précis, des temps d'arrêt machine plus courts, l'optimisation de la consommation d'eau et des produits de nettoyage – cela est aussi bénéfique pour l'environ-nement. Pour répondre à l'évolution de ces besoins, le français Scaime a dévoilé le peson DVS-D, son premier capteur de pesage numérique, conforme aux recommandations de l' European hygienic engineering and design group (EHEDG). Ce n'est que le deuxième fabricant, après l'allemand HBM ( voir Mesures n° 837 ), à proposer de tels pesons à appui central…

Une gamme complète de capteurs numériques

« Nous disposonsd'unegammedésor-mais complète de capteurs numériques en ligne avec notre stratégie de développement. Si, il y a une vingtaine d'années, Scaime fabriquait des capteurs de pesage principalement pour les fabricants de balances, la société s'est progressivement tournée, ces dix dernières années, vers les fabricants de machines de conditionnement et d'automatismes d'usine », rappelle Olivier Legendre, responsable marketing chez Scaime. D'oùl'appa-rition d'un premier capteur numérique non hygiénique, en collaboration avec un partenaire industriel, à la fin des années 2000.

Le développement du capteur de pesage numérique DVS-D de Scaime a nécessité deux ans, mais le nouveau peson dispose de toutes les caractéristiques requises pour les applications hygiéniques de remplissage et de dosage.

Scaime

« En 2012, un client spécialisé dans les machines de remplissage nous a demandé une version hygiénique avec les mêmes caractéristiques que celles du modèle non hygiénique AXD.Mais l'un des grands défis pour obtenir la certification EHEDG est qu'en éliminant tous les angles vifs, à savoir en changeant la forme du corps d'épreuve, on intervient sur la précision et la mesure. Comme le concept de boîtier avait été pris par notre concurrent, nous avons opté pour un autre design, plus “ouvert” », explique Olivier Legendre. Il fallait que le dimensionnement du nouveau design reste très compact, surtout en largeur, sinon cela influerait sur la taille de la machine finale.

Protection contre les efforts latéraux

Côtés caractéristiques, sa capacité nominale est de 15, 30 ou 75 kg. Il possède une sensibilité nominale qui s'étend jusqu'à 500 000 points et le DVS-D accepte un plateau de balance de 400 x 400 mm au maximum. Sa vitesse de mesure atteint jusqu'à 1 600 mesures/s, sa résolution 24 bits, des fonctions de pesage intégrées (transmetteur haute vitesse, dosage en dépesage ou en remplissage), une bibliothèque de filtres numériques dédiés à l'élimination des vibrations, deux entrées et quatre sorties logiques, une sortie RS-485 et une sortie CAN (protocoles Modbus RTU et CANopen), l'agrément IP68/69K, etc. « Le corps d'épreuve,constitué d'un parallélépipède en Inox et soudé hermétiquement, offre une excellente protection contre les efforts latéraux ou de torsion qui peuvent survenir en cas d'incidents (si une bouteille se coince dans le carrousel, par exemple). Les surcharges verticales et transversales maximales admissibles, sans détérioration du capteur,sont respectivement de 400 % au point de fixation ou 350 % à 120 mm d'excentration,et 1 500 % au point de fixation ou 600 % à 120 mm d'excentration », ajoute Olivier Legendre.

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