La Mécatronique Française Est Un Marché Qui Se Porte Bien

Le 01/11/2014 à 17:00

Le marché français de la mécatronique est resté stable entre 2012 et 2013 (+ 0,2 %), à 5,516 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Avec une croissance de 2 % prévue pour 2014, le marché rretrouverait son niveaui d'avant la crise de 2009.

L es systèmes mécatroniques sont désormais devenus très courants dans les applications industrielles. Que ce soit dans les machines industrielles, les applications mobiles, le matériel de transport, etc. Pour avoir une idée plus précise de ce que représente la mécatronique en termes de chiffre d'affaires en France, le syndicat des industriels de la mécatroniqueArtema a annoncé les résultats de son enquête annuelle. « 2013 a été une année difficile – beaucoup de sociétés ont en effet souffert – mais positive », résume Bruno Grandjean, président d'Artema et président du Directoire de Redex. Avec un résultat atone (+0,2%) pour un chiffre d'affaires de 5,516 milliards d'euros et 28 500 emplois, l'année a en effet été marquée par l'incertitude et l'attentisme.

Entre le peu de projets et l'absence de dynamisme, l'activité s'est construite au jour le jour avec de fortes amplitudes à la hausse comme à la baisse, avant un rebondissement de l'activité au dernier trimestre. Même si de belles affaires ont été réalisées en Amérique ou enAsie, le marché européen a offert moins de débouchés et le marché africain a chuté. « Comme beaucoup de fabricants de machines ne sont pas français, l'exportation représente une part très importante,plus de 50 % » , rappelle Bruno Grandjean. Des secteurs tirent néanmoins la croissance: l'aéronautique demeure le marché le plus dynamique et celui des agroéquipements reste solide, le machinisme agricole ayant enregistré son record historique en 2013.

En France, le marché de la mécatronique se répartit en 2014 en quatre grandes catégories, celle des machines industrielles (OEM) venant en premier.

Parution d'un guide sur la performance énergétique

Pour Artema, l'année 2014 s'annonce positive, avec un chiffre d'affaires qui devrait progresser de 2 % en moyenne sur l'année. Et ce malgré l'accalmie observée à partir d'avril après de très bons résultats enregistrés au premier trimestre – l'indicateur global mensuel d'Artema a atteint en mars son plus haut niveau de-puis deux ans. « La profession est raisonnablement optimiste pour la fin de l'année et pour 2015. Avec une croissance de 2 % du chiffre d'affaires cumulé, nous reviendrons ainsi au niveau d'avant la crise de 2009 où nous avions subi un recul de 29 % entre 2008 et 2009.Les clés de notre croissance sont l'exportation, via notamment le développement sur des marchés émergents, et l'innovation », indique Bruno Grandjean.

Le syndicat a par ailleurs annoncé la parution d'un guide de bonnes pratiques pour la performance énergétique des transmissions et automatismes pneumatiques. L'objectif de ce document, destiné aux techniciens de bureau d'étude et/ou de maintenance, est en fait de faire un état des lieux des bonnes pratiques industrielles de l'utilisation de l'énergie pneumatique, afin d'en optimiser l'efficacité énergétique. « Lorsque l'on discute avec les opérateurs, on se rend compte que de nombreuses règles de base se perdent,car force est de constater que les utilisateurs sont de plus en plus souvent de formation hydrauliciens ou mécaniciens.Il y a donc des économies faciles à faire au niveau des actionneurs,des systèmes de soufflage, etc. qui sont des équipements très énergivores », constate Christophe Sanquer,président du groupe Transmissions pneumatiques d'Artema et responsable des spécialistes produits au sein du groupe Connecteur chez Parker Hannifin.

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