La sonde de température iTherm TrustSens d'Endress+Hauser

Le 19/10/2017 à 0:00

Ld'auto-étalonnage grâce à un orsqu'un technicien souhaite étalonner les sondes de température installées dans son process industriel, il n'a pas vraiment le choix de la méthode. Il doit démonter chaque capteur, (faire) réaliser manuellement l'étalonnage et fournir la documentation correspondante, ainsi que remonter chaque capteur. « En jouant notamment sur la période d'étalonnage (tous les 12 mois ou tous les 6 mois, par exemple), les industriels peuvent optimiser le rapport entre risques et coûts. Sachant qu'ils recherchent évidemment à procéder à des étalonnages plus fréquents, tout en réduisant les coûts », rappelle Christian Knecht, responsable du marketing Industries chez Endress+Hauser France.

Destiné aux applications hygiéniques et aseptiques, le capteur de température iTherm TrustSens d'Endress+Hauser permet de procéder à des étalonnages plus fréquents, tout en réduisant les coûts.

C'est avec cet objectif en tête que le groupe suisse a développé le premier capteur de température de process du marché doté d'une fonction d'auto-étalonnage. « L'iTherm TrustSens TM37x est en fait un véritable laboratoire au cœur de la sonde », résume Christian Knecht. Le nouveau capteur intègre en effet une Pt100 classique associée à une référence basée sur un élément en céramique avec un point de Curie de + 121 °C (TrustSens). Le point de Curie correspond à la température à laquelle un corps magnétique perd son aimantation. En d'autres termes, lorsqu'un tel élément est chauffé au-delà d'une certaine température, l'ordre magnétique disparaît pour arriver à un état désordonné ou paramagnétique.

Un contrôle permanent assuré

Mais revenons aux iTherm TrustSens TM371 et TM372. « À chaque stérilisation en place (SIP) qui se fait à une température supérieure à + 121 °C, il y a corrélation de la valeur mesurée par la Pt100 avec le point de Curie, ce qui permet de connaître exactement l'éventuelle dérive du capteur », explique Christian Knecht. Ce proces-sus en ligne automatisé et traçable – il est en effet possible de mémoriser les données pour 350 points d'étalonnage, d'automatiser la documenta-tion – assure ainsi un contrôle permanent, ce qui évite le risque de non-conformités non détectées et les arrêts de production. Dans cette configuration, Endress+Hauser destine l'iTherm TrustSens TM37x aux applications des sciences de la vie et de l'agroalimentaire. Mais rien n'empêche de répondre à d'autres applications, par exemple en chimie, en développant des céramiques avec un point de Curie plus haut (ou plus bas).

Le débitmètre à ultrasons TransPort PT900 de General Electric

Mention Spéciale

Avec le dernier-né de l'américain General Electric Oil & Gas, référencé TransPort PT900, l'installation et l'utilisation d'un débitmètre à ultrasons portable pour liquides (1 ou 2 paires de transducteurs, DN15 à DN600, précision de ± 1 % de la lecture en DN50 ou plus) deviennent aussi simples et intuitives que celles d'une tablette numérique. La partie logicielle (la visualisation) a en effet été dématérialisée, en la séparant de la partie matérielle (la mesure) et en l'intégrant dans une tablette numérique sous la forme d'une application Android. La partie matérielle communique avec la tablette numérique en Bluetooth. Une autre originalité du TransPort PT900 réside dans la nouvelle génération de transducteurs, plus petits encore, et surtout par le dispositif de fixation. Il faut désormais moins de 30 s pour terminer la mise en place des transducteurs sur un tuyau, sans outils.

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