Le Cetiat a enregistré une année stable en 2016

Le 11/09/2017 à 17:00

L 'année 2 016 fut une année riche en événements, avec la mise en œuvre du contrat d'objectifs et de performance 2016-2019, le renouvellement du Conseil d'administration et du président, à l'occasion duquel Laurent Mouchet a succédé à Frédéric Bruyère pour un mandat de trois ans, et la réalisation d'un chiffre d'affaires stable par rapport à l'année précédente », résume Bernard Brandon, directeur général du Centre technique des industries aérauliques et thermiques (Cetiat).

Le centre technique a en effet réalisé un chiffre d'affaires d'un montant de 13,1 millions d'euros, au lieu de 13,2 M€ en 2015, et ce malgré une baisse significative de la taxe fiscale affectée (-5 %). Ces résultats « positifs » sont le fait, en grande partie, du développement des prestations, qui représentent désormais 69 % du chiffre d'affaires, contre 31 % pour les actions collectives. « Parmi l'accompagnement individualisé des industriels, les études et la formation, qui représentent respectivement 33 % et 5 % de l'ensemble des prestations, sont restées stables entre 2015 et 2016. Les étalonnages (32 %), eux, ont progressé de quelques pourcents et les essais (30 %) ont baissé en raison surtout d'un marché bien plus concurrentiel », explique Bernard Brandon.

Le Cetiat a par ailleurs pour-suivi sa politique d'investissement, avec un montant s'élevant à 1,175 M€ consacré à l'amélioration de la productivité de ses plate-formes d'essais et d'étalonnage. « Nous développons d'ailleurs une nouvelle plateforme dans le domaine électrique, en particulier la puissance électrique, pour l'étalonnage et des études. C'est une demande interne et aussi de la part de clients », indique Bernard Brandon.

Une mission d'animation

« Le contrat d'objectifs et de performance 2016-2019, fixé avec l'État et Uniclima, comporte trois grands objectifs de développement : l'accroissement de l'efficacité énergétique et la réduction des impacts environnementaux, l'amélioration de la qualité des environnements intérieurs dans le bâtiment et l'industrie, ainsi que l'intégration des équipements et des systèmes dans des réseaux d'énergie et d'information. Ce denier objectif, une demande des industriels, va impliquer une évolution de nos activités et de nos équipes, ainsi qu'une relation enrichie avec les constructeurs d'équipements et toutes les entreprises », explique Laurent Mouchet, qui est directeur des opérations et membre du Comité de direction d'Aldes.

Le Cetiat s'est d'ailleurs vu confier, dans le cadre du Comité stratégique de Filière Eco Industrie du Conseil national de l'industrie, une mission d'animation. « Nous nous étions déjà rapprochés en 2013 de deux Instituts pour la transition énergétique (ITE). Mais la cessation de leur activité en 2016 nous a obligés à réfléchir à une autre structure. Cela doit se concrétiser cette année par une structure ouverte, sans recréation de compétences, ni de moyens. Il faut arriver à mobiliser des entreprises qui ne sont pas liées à des syndicats ou à des filières, pour améliorer l'efficacité énergé-tique dans l'industrie et la compétitivité de leur offre à l'inter-national », décrit Laurent Mouchet.

Notre rôle est d'accompagner l'innovation industrielle aux bénéfices de la profession et de créer, à l'avenir, de la transversalité dans nos domaines de compétences. ” Laurent Mouchet, nouveau président du Cetiat

Le Conseil d'administration du Cetiat a souhaité aller même au-delà du cadre du contrat 2016-2019, en définissant des orientations à cinq ans pour assurer sa sta-bilité financière. « Notre rôle est d'accompagner l'innovation industrielle aux bénéfices de la profession et de créer, à l'avenir, de la transversalité dans nos do-maines de compétences pour éta-blir des passerelles entre actions collectives et prestations à destination d'autres industriels », conclut Laurent Mouchet.

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