Le mesureur de continuité devient le prolongement de la main

Le 01/09/2015 à 17:00

D ans le domaine électrique, les organismes de contrôle consacrent aujourd'hui une partie importante de leur temps aux contrôles de continuité (bâtiments neufs à livrer et bâtiments déjà livrés). « Les tests de continuité peuvent représenter jusqu'à 80 % des contrôles, alors qu'auparavant les contrôles de terre, d'isolement et de continuité étaient répartis d'une manière à peu près égale. C'est ce qui explique que l'on trouve sur le marché des appareils bifonctions ou multifonctions désormais surdimensionnés pour les besoins actuels », rappelle Nicolas Bardet, chef de produits chez Catu (groupe français Sicame).

Compact et léger, avec une pointe de touche intégrée, le mesureur de continuité C'Diag Touch est le prolongement de la main de l'opérateur, qui n'a plus besoin de ses deux mains pour tenir l'appareil et les pointes de touche.

Catu

Fort de ce constat remonté aussi par les utilisateurs eux-mêmes, le fabricant français a entièrement repensé le concept de mesureur de continuité autonome,en lançantle C'Diag Touch (marque Pontarlier Electronique) pour les mesures dans le cadre des contrôles obligatoires des installations tertiaires et industrielles basse tension. L'étendue de mesure va de 0 à 120O,avecunerésolutionde0,01 ou 0,1O. Comme il s'agit d'un appareil dédié, le fabricant a pu réduire significativement la taille: ses dimensions sont 231,1x56,9x36mm, pour une masse de 290g. « C'estl'appareilleplus petit du marché », affirme même Nicolas Bardet. D'autant que la pointe de touche est intégrée dans le boîtier.

« Le C'DiagTouch est ainsi le prolongement de la main de l'opérateur qui n'a plus besoin de ses deux mains pour tenir le mesureur et les pointes. Jusque-là certaines personnes posaient l'appareil à un endroit et tiraient les câbles dans la pièce pour réaliser les tests », poursuit Nicolas Bardet. En plus de la réduction du nombre de câbles, deux piles 1,5V sont nécessaires, – au lieu de quatre voire six piles (autonomie de près de 3 000 mesures)– parce qu'il est désormais possible de réduire le contraste de 100 % à 10 %, que l'écran s'éteint et que seule la Led fonctionne en mode continuité visuelle et sonore et que le test d'isolement a, en fait, été déporté dans un second boîtier…

Une base complémentaire pour le test d'isolement

Même si les contrôles de continuité sont majoritaires, il n'empêche qu'en cas de défaut, l'utilisateur doit avoir les outils pour mesurer ponctuellement l'isolement. Comme cette mesure est très énergivore –on injecte une tension de 500V sur le réseau électrique –, Catu a privilégié une base complémentaire sans écran, dédiée au contrôle d'isolement de tension alternative et continue (10 kO à 999 MO ; masse de 1kg au lieu de 2,5kg pour un modèle multifonction). Elle est dotée de bornes de raccordement IP2X, de piles et peut être reliée au contrôleur (le mesureur) via une liaison sans fil ou filaire. On peut utiliser n'importe quel cordon standard du marché, ce qui évite d'attendre de pouvoir disposer du cordon spécial en cas de casse.« Le C'Diag Touch, qui remplace le mesureur de continuité CTE100 et le contrôleur d'isolement PIC500, est un appareil évolutif que le client pourra adapter selon ses besoins actuels et futurs », ajoute Nicolas Bardet.

A l'image de l'ergonomie moderne des appareils, Catu s'est par ailleurs attaché à rendre l'interface utilisateur également plus conviviale. L'écran TFT couleur permet une navigation très intuitive, une lecture simple et immédiate de la mesure interprétable via le changement de couleur du fond (du vert au rouge) au-delà du seuil de conformité. Un avertisseur sonore et une indication de tension dangereuse sur le circuit de terre permettent au contrôleur d'être immédiatement prévenu et de prendre les mesures de prévention nécessaires. C'est également le premier modèle monofonction à disposer d'un écran couleur. « Nous avons vraiment pensé le produit pour la profession, au-delà de l'appareil de mesure lui-même, avec la présence d'un casque et de gants isolés, d'une perchette pour accéder à des équipements en hauteur, d'un bagage développé spécialement par un bagagiste,sur roulettes,mais qui peut servir également de sac à dos pour le rangement d'un PC portable ou d'autres appareils », conclut Nicolas Bardet.

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