Le Thermomètre Infrarouge Visuel Vt02 De Fluke

Le 01/06/2013 à 0:00

Le thermomètre VT02 de Fluke permet, en un tour de main, de connaître la température en un point et d'identifier les points chauds et froids d'un équipement industriel, sans les contraintes d'une caméra thermographique.

Dans le domaine des mesures de température sans contact, il existe sur le marché des pyromètres infrarouges portables mesurant la température moyenne d'une zone et non d'un point (surface couverte par le cône à une distance D), sans fournir d'images de la zone.A l'autre extrémité du spectre, on trouve des caméras thermographiques portables dotées d'un détecteur pour des mesures beaucoup plus précises et plus fines (autant de points de mesure que de pixels) et d'un écran pour afficher des images thermiques et/ou visibles. Avec le thermomètre infrarouge visuelVT02, l'américain Fluke affirme avoir développé un appareil de troisième type. « La démarche duVT02 ne repose ni sur celle d'un pyromètre infrarouge ni sur celle d'une caméra thermographique. Il s'agit du chaînon manquant situé à mi-chemin entre les deux types d'appareils », s'enthousiasme Pascal Kozelko, directeur commercial de Fluke Industrial France. Et ce n'est pas qu'un concept purement marketing…

Les capteurs autonomes smartPART de smartINST

Mention Spéciale

De prime abord, on prendrait les produits de la jeune pousse lyonnaise smartINST pour de gros bigaros. Mais ce sont en fait des sondes instrumentées autonomes qui, immergées au cœur même d'un procédé, permettent de suivre en temps réel ce dernier et/ou de contrôler le produit qui y circule. Intégrée dans une coque protectrice en PEEK, de 25,4mm de diamètre et pesant environ 8g, chaque sonde est constituée d'un ou plusieurs capteurs associés à une électronique de conversion analogique-numérique, d'un microcontrôleur, d'un étage de transmission RF et d'une alimentation (autonomie jusqu'à 100h).

Trois modes de fusion d'images

Le constructeur a en effet développé une nouvelle technologie de détecteur basée sur une matrice céramique pyroélectrique à couche mince non refroidie. Cette matrice de 15 x 15 pixels, qui est l'équivalent de 225 pyromètres infrarouges,fonctionne dans une bande spectrale comprise entre 6,5 et 14µm et autorise un champ de visée de 20 x 20°. En termes métrologiques, l'étendue de mesure va de - 10 à + 250 °C, avec une précision de ± 2 °C ou ± 2 % de la valeur. « Par rapport à une caméra thermographique qui met en œuvre un microbolomètre non refroidi,un thermomètreVT02 se positionne à un prix bien inférieur, à savoir 695 euros contre 2 995 euros pour le premier modèle de caméra avec fusion des images visibles et infrarouges », poursuit Pascal Kozelko.

Par rapport aux caméras, un VT02, doté d'un écran de 5,6cm de diagonale pour des dimensions (HxlxP) de 210x75x55mm et un poids total inférieur à 300g, se distingue également par sa simplicité d'utilisation. Il affiche et enregistre sur une carte MicroSD les images en mode visuel/infrarouge total ou selon trois modes fusionnés (25, 50 et 75%), ce qui assure de connaître en un instant le contexte et l'emplacement exacts. En plus de la température au centre de l'image, des marqueurs identifient les points chauds et froids, indiquant ainsi les températures les plus chaudes à l'aide d'une case rouge et les plus froides avec une case bleue. « Pour le contrôle d'une baie vitrée, par exemple, l'utilisateur doit, avec un pyromètre infrarouge,réaliser de nombreux points de mesure en suivant le pourtour de la baie. Avec un VT02, il lui suffit de cadrer la fenêtre et il identifie immédiatement la zone la plus froide ou la plus chaude », explique Pascal Kozelko. Grâce à une utilisation proche de celle des pyromètres (absence de mise au point et de réglages, pas de risques de faux positifs…), Fluke mise sur une démocratisation auprès des techniciens et non plus seulement des responsables d'équipes pour les mesures au quotidien dans les domaines électriques, industriels et du bâtiment.

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