Les premiers capteurs de conductivité IO-Link débarquent

Le 23/12/2019 à 17:00
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L e protocole de communication IO-Link ne cesse de se déployer ces dernières années dans les industries manufacturières et, de plus en plus, dans certains procédés industriels, cette tendance étant poussée par l'industrie du futur et le besoin de remonter des informations du terrain vers les équipements supérieurs. Si un large panel de grandeurs physiques est disponible sous la forme de capteurs IO-Link, il existe encore quelques trous dans la raquette.

« Il n'y a pas loin d'un an, lorsque le groupe a décidé de développer les nouveaux modèles, aucun fabricant ne proposait de capteurs de conductivité IO-Link. En plus de vouloir se renforcer dans le process – l'histoire d'ifm electronic s'est construite dans le manufacturier – et étendre notre offre pour l'agroalimentaire, nous voulions surtout être le premier à mettre sur le marché des capteurs de conductivité IO-Link [voir encadré], pour garder une longueur d'avance sur la concurrence », rappelle Jean-François Clavreul, responsable de l'activité Agroalimentaire et des grands comptes chez ifm electronic France.

C'est ainsi que le fabricant allemand propose désormais les capteurs de conductivité LDL100 et LDL200, dans sa nouvelle gamme pour l'analyse physico-chimique. Les modèles LDL100 et LDL200 affichent des étendues de mesure (EM) respectives de 100 à 15 000 µS/cm (technologie conductive), - 25 à + 150 °C et 100 à 1 000 000 µS/cm (technologie inductive), - 25 à + 150 °C. Les précisions sont respectivement de 10 % de l'EM ± 25 µS/cm, ±0,5 K entre +20 et + 50 °C et de 2 % de l'EM ± 25 µS/cm, ± 0,2 K entre + 20 et + 50 °C.

Les temps de réponse sont inférieurs à 2 s (conductivité) et à 9 ou 40 s (température).

Les premiers capteurs de conductivité IO-Link d'ifm electronic sont destinés en premier lieu aux applications à moyenne ou forte conductivité en agroalimentaire.

Pour les applications de NEP

« Si la technologie de mesure de conductivité est mature, la valorisation première et quasi unique de nos nouveaux capteurs est le fait d'être IO-Link. Contrairement à (presque) tous les modèles du marché, qui sont des capteurs 4-20 mA, les utilisateurs n'ont plus besoin de tirer un second câble pour récupérer la valeur de température, en plus de celle de conductivité », indique M. Clavreul. Et l'on retrouve évidemment tous les autres avantages apportés par le protocole IO-Link.

Les boîtiers IP68/69K en acier inoxydable entièrement soudé et PEEK des LDL100 et LDL200 supportent des conditions de process de - 25 à + 100 °C et - 1 à 16 bar, et ils intègrent un raccord pro-cess G ½ à filetage extérieur (Aseptoflex Vario pour le LDL200) et une sortie 4-20 mA, en plus d'IO-Link. « Nous ciblons en premier lieu les applications à moyenne ou forte conductivité en agroalimentaire, essentiellement les NEP [Nettoyages en place, NDLR], pour distinguer les produits nettoyants, l'eau de rinçage et les denrées alimentaires. Ce sont surtout les nouveaux projets de procédés, mais nous axons notre politique commerciale de plus en plus, aussi, à destination des fabricants de skids », conclut M. Clavreul.

La concurrence, aussi, s'active

Selon le site internet du IO-Link Consortium (www.io-link.com), trois sociétés sont indiquées comme fournissant des capteurs de conductivité. En plus de l'allemand ifm electronic, on trouve l'américano-allemand Andeson-Negele et l'allemand Müller Industrie-Elektronik. Le premier a annoncé, à la fin du mois de mars 2019, le modèle ILM-4, produit avant-coureur d'une série de capteurs Hygiéniques dotés des sorties 4-20 ma et io-link. quant à müller industrie-elektronik, il propose une offre de 12 capteurs io-link, dont les transmetteurs mcut-e et meut-e, acceptant en entrée des signaux universels, pour les applications oem. mais en cherchant un peu sur la toile, on découvre que l'allemand jumo propose également les modèles digiline ci et digiline cr.

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