Metrohm acélébré son 75 e anniversaire

Le 12/11/2018 à 17:00

Sophia Oukala (1 er prix du jeune chimiste Metrohm France) et Louis Godeffroy (2 e prix) encadrent Hervé Lacombe, directeur général de Metrohm France, lors de l’événement célébrant les 75 ans du groupe suisse.

Eveline de Brauw

T out au long de l’année 2018, l’ensemble des filiales et entités du suisse Metrohm ont célébré les 75 ans du groupe.Lefil conducteur en aété le tour du monde réalisé par une jeune employée, Stephanie Kappes, dans 38 pays différents pour rencontrer des clients et des personnels de Metrohm. Pour fêter cet anniversaire, la filiale française aréuni, le 21 septembre dernier au Pavillon Royal à Paris, près de 170 clients (laboratoires publics, grands groupes et ETI, etc.), étudiants et salariés.

Ce fut également l’occasion de revenir sur l’histoire du groupe suisse. « L’entreprise a donc été créée le 1 er avril 1943 par Willi Studer et Bertold Suhner,àHerisau. Àl’origine, la société développait des instruments de mesure HFetdecommunication.Après des débuts très difficiles, les deux fondateurs lancent, en 1947, le premier pHmètreélectronique (E 132),ce qui leur ouvre unnouveau marché,celui des instruments de laboratoire », rappelle Hervé Lacombe, directeur général de Metrohm France.

Ont ensuite suivi le premier titreur (E 166) en 1949, la première burette àpiston (E 274) pour remplacer le dosage manuel avec des burettes en verre, en 1957, le premier titreur contrôlé par un microprocesseur (modèle 636) en 1978. « 1982 est l’année du changement, avec la création de la fondation Metrohm Stiftung.Les trois actionnaires,à savoir Lorenz Kuhn,Bertold Suhner et Hans Winzeler, transférèrent leurs parts de la société, pour garantir l’indépendance du groupe », explique Hervé Lacombe.

De nouvelles technologies acquises

Les innovations continuèrent sur le même rythme, avec notamment l’appareil 690 en 1987, qui correspond à l’arrivée de Metrohm sur le marché de la chromatogra-phie ionique, le premier système intégrant titreur et burette au sein d’un appareil de paillasse compact (701 Titrino) ou la plateforme de nouvelle génération Omnis pour le titrage et d’autres analyses chimiques. Signalons encore l’ajout d’une offreenspectroscopie avec le rachatdel’américain Foss NIRSystems en 2013, ainsi que les acquisitions de l’espagnol DropSens (instruments et équipements d’électro-chimiluminescence, despectroélectrochimie UV/Visible,proche infrarouge et Raman), des américains Diagnostic an-SERS (substrats imprimés à jet d’encreéconomique pour la spectroscopie Raman amplifiée de surface) et Innovative Photonic Solutions (IPS; composants basés sur les diodes pour la spectroscopie Raman), ces deux dernières années.

Deux étudiants récompensés

Au cours de l’événement, le prix du jeune chimiste Metrohm France,récompensant des chercheurs de moins de trente ans, aété remis à Sophia Oukala (1 er prix) et à Louis Godeffroy (2 e prix) pour leurs travaux. Sophia Oukala aété récompensée pour ses travaux sur le «Développement de méthodes électrochimiques par l’utilisation d’ultramicroélectrodes afin d’analyser les acteurs intervenant dans la stabilité des bases pétrolières », dans le cadre desa thèse au sein du groupeTotal et de l’École nationale supérieure dechimie de Rennes (ENSCR). Quant à Louis Godeffroy,cesont ses travaux sur le «Développement d’un dispositif électrochimique miniaturisé pour la réalisation d’électrolyses préparatives»ausein du laboratoire Pasteur du département chimie de l’École normale supérieur (ENS), qui ont ainsi été mis en avant.

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