Un Concentrateur Web Au Cœur De La Gestion Énergétique

Le 01/11/2013 à 17:00

Une nouvelle ère pour les systèmes d'information énergétique.» C'est sans ambages que la société Enerdis, entité du groupe français Chauvin-Arnoux, a dévoilé la centrale de mesure et de qualité de l'énergie Enerium 300 (voir encadré) et le concentrateur Elog pour la maîtrise énergétique. « La maîtrise de la qualité des sources d'énergie est devenue aujourd'hui prégnante en France.Les data centers avec leurs alimentations à découpage, les chaînes de production dotées d'automates, etc. se doivent de répondre à des enjeux économiques et écologiques, à des normes et autres réglementations », constate Jean-Eric Garnier, directeur général d'Enerdis. La situation se complique encore un peu plus lorsque l'on sait que les données pertinentes pour une bonne gestion énergétique sont de natures multiples et dans des formats hétérogènes, viennent d'équipements multifonctions (compteurs, centrales de mesure, automates…) et de marques différentes. Sans oublier une exploitation variée selon que la personne concernée travaille dans un service de production ou de comptabilité analytique, par exemple. La maîtrise de la consommation énergétique passe donc forcément par celle de l'ensemble de la chaîne, d'où le développement par le Français du nouveau système baptisé Elog.

Si, avec les solutions existantes, les clients devaient être accompagnés lors de chaque projet, au cas par cas,l'Elog d'Enerdis apporterait une grande simplicité d'utilisation.

Le chaînon manquant entre la centrale de mesure et le qualimètre

Pour la maîtrise de la qualité électrique, Enerdis a lancé l'Enerium 300 qui vient combler un vide entre les autres centrales de mesure Enerium et ses qualimètres MAP. Comme ces derniers, l'Enerium 300 s'appuie sur la norme EN50160 (c'est ce qui la différencie de la version 200), mais cette centrale de mesure ne requiert pas le recours à un spécialiste pour exploiter des données. En plus des fonctions principales de la norme, l'Enerium 300 affiche une classe de précision de 0,2, des ports RS-485 et Ethernet Modbus, huit entrées/ sorties (E/S) analogiques et TOR, ainsi que la mémorisation des mesures et des événements. Les utilisateurs ont par ailleurs un accès direct à l'analyse des harmoniques, au journal des événements, aux statistiques de l'EN50160, etc.

« Si auparavant, avec les solutions existantes, il fallait accompagner les clients lors de chaque projet, au cas par cas,l'Elog apporte une grande simplicité à la collecte, l'agrégation et la mise à disposition de toutes les données,qu'elles soient électriques, climatiques, physiques,de process,etc.,qu'elles proviennent de réseaux Ethernet, RS-485, sans-fil… », explique Alain Josse, chef de produits Système Gestion Énergie chez Enerdis. Le concentrateur dispose ainsi de cinq entrées à impulsions, de deux ports RS285 Modbus maîtres et d'une interface Ethernet. « Et Ethernet est un élément pivot pour interroger les appareils et pour remonter les informations là où les utilisateurs le souhaitent, grâce à la présence d'un serveur web intégré et à l'utilisation de standards ouverts et du format unique JSON », insiste-t-il.

Des modes d'exploitation variés

En plus de la possibilité de créer des pilotes directement dans l'Elog, sans outils supplémentaires, il dispose également d'une mémoire flash de 8 Go pour la sauvegarde de cinquante courbes de charge simultanées, ce que ne permettent pas beaucoup d'appareils à impulsions. « Les utilisateurs peuvent enregistrer des données analogiques (moyennées, instantanées…),des valeurs cumulées dans le temps d'une grandeur donnée, des opérations sur les variables, des mises à l'échelle, etc., toutes les 5 secondes ou toutes les heures », ajoute Alain Josse (Enerdis).

Enfin, même s'il assure «juste» le rapatriement et l'affichage des données – il n'y a ni affichage de graphiques ni exploitation des données–, l'enregistreur web box permet divers modes d'exploitation : macro Excel, application iPhone, synchronisation des points de mesure, visualisation, stockage et analyses des données avec tableaux de bord, alarmes, etc. via le logiciel E.online dont la version pour l'Elog sera disponible fin 2013.

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