Certains l'ignorent peut-être, mais le corps humain constitué à 65 % d'eau fonctionne grâce notamment à de très subtils équilibres acido-basiques, ou homéostasie du pH. Il s'agit de la régulation entre les substances acides et alcalines présentes dans le corps humain. Chaque organe requiert une valeur de pH optimale pour remplir son rôle: entre 7,35 et 7,40 pour le sang, entre 6,5 et 7,5 pour la salive, 1,7 pour l'acide gastrique, etc. A l'image du corps humain, de nombreux procédés industriels mettent en œuvre de l'eau et requièrent donc le contrôle et la régulation du pH afin d'atteindre les conditions optimales de fonctionnement ou de rester dans des limites acceptables vis-à-vis de l'environnement par exemple. L'analogie entre le corps humain et les procédés industriels s'arrête ici parce que les utilisateurs disposent d'un large panel de moyens pour connaître en temps réel la valeur de pH, bien plus large en tout cas que les médecins…
Le potentiel hydrogène (pH) est, malgré ce que l'on pourrait penser, l'une des premières grandeurs physiques mesurées dans les procédés industriels, en nombre de points de mesure. Et pourtant les électrodes de pH pour les process sont considérées par les utilisateurs comme des consommables…
Que ce soit en laboratoire, sur le terrain et au sein même des process, les industriels ont à leur disposition une grande variété d'électrodes de pH associées à des appareils portables ou de paillasse, à des transmetteurs. Dans la suite de cet article, nous allons nous intéresser principalement aux électrodes destinées aux applications de process et hors laboratoire. Et cela représente un très grand nombre d'industries…
Ce que confirme Bernard Kieffer, responsable Produits chez Jumo Régulation, précisant: