GlobalIndustrietémoigne del'évolution versl'industriedufutur

Le 30/03/2019 à 14:00

L cette édition 2019, de plus en plus a a France peut enfin se targuer d'avoir un salon dédié à l'industrie digne de ce nom.Avec plus de 45 000 visiteurs (+12% par rapport à l'édition 2018 qui s'était déroulée à Paris Nord Villepinte), Global Industrie, version 2019, qui s'est tenu du 5 au 8 mars dernier à Eurexpo Lyon, a été un franc succès tant en termes de fréquentation que de satisfaction des visiteurs et des exposants ( voir encadré page 34 ). Comme lors de la première édition en 2018, Global Industrie Lyon a renouvelé l'expérience de la mise en place sur le salon d'une unité de production connectée, grandeur nature, dédiée à la production de médailles personnalisables et mettant en œuvre toutes les briques technologiques de l'usine du futur. Plus de 9000 personnes (soit davantage qu'en 2018) ont pu visiter cette usine qui occupait une surface de 1100 mètres carrés à l'intérieur même d'Eurexpo Lyon et mettait en œuvre les savoir-faire de quelque 75 sociétés exposantes. Pour rester dans les chiffres, Global Industrie 2019, c'est aussi un panel de 45 conférences, tables rondes et autres keynotes qui ont rassemblé 142 intervenants et 4730 congressistes pendant les 4 jours du salon. Parmi les autres temps forts de Global Industrie Lyon, notons le Campus, un espace de 1500m 2 entièrement consacré à l'emploi, à la formation et à l'attractivité des métiers de l'industrie –une thématique qui a par ailleurs été abordée lors d'une table ronde animée par Mesures dans le cadre du salon ( voir notre article en page 22 de ce numéro ). Le Campus a ainsi mis en contact plus de 6000 jeunes étudiants (dont 1100 collégiens) et plus de 1 700 chercheurs d'emploi avec des industriels de tout secteur d'activité. Autre point fort du salon: le Robotics Show. Mis en œuvre avec le concours deThesame,pilote du Cluster Robotique Coboteam, en Auvergne-Rhône-Alpes, et du GDR, il s'agit d'un espace d'environ 200m 2 qui abritait des démonstrations, toutes plus spectaculaires les unes que les autres, d'une vingtaine de robots (des exosquelettes aux modèles humanoïdes, en passant par des robots d'accueil, des robots rondiers et bien sûr des AGV – robots roulants autonomes– et des cobots. Une façon pour les organisateurs du salon d'étendre le spectre de la robotique bien au-delà de la robotique industrielle traditionnelle et aussi de marquer le coup, puisque Global Industrie accueillait pour la première fois les Etats généraux de la robotique, organisés tous les ans par la Délégation générale des entreprises (DGE). Parmi les robots les plus spectaculaires et ludiques vus dans cet espace, on retiendra notamment la main robotique (RoBioSS dexter) du laboratoire Pprime qui, avec ses quatre doigts et ses 16 articulations (on se rapproche petit à petit de la main du Terminator!), est capable de manipuler des objets avec délicatesse, le robot confectionneur de barbes à papa signé Bosch Rexroth, le robot masseur de Capsix Robotics, le robot serveur de bière de Kuka, le robot joueur de babyfoot de Fanuc ou encore le robot capable de résoudre le Rubik's cube, œuvre deYaskawa…

Tous unis pour l'OPC UA ! De gauche à droite, Olivier Vallée (Rockwell Automation), Jérôme Follut (Copa-Data), Michel Condemine (4CE Industry), Denis Gilardin (Systerel), Gaëtan Mauguin (Microsoft), Nathalie Thifinau (Rockwell Automation), Véronique Paris (Siemens), Raphael Masquelier (Festo), Louis Parent (Phoenix Contact), Maxence Prouvost (Schneider Electric) et Stéphane Potier (B&R/ABB).

OPC Foundation T

En attirant quelque 45861 visiteurs, soit 12% de plus que l'an dernier, Global Industrie Lyon, qui s'est tenu du 5 au 8 mars dernier à Eurexpo Lyon, a plus que transformé l'essai en faisant nettement mieux que sa déclinaison «parisienne».

P. Coutance

L'union fait la force

Comme l'an passé à Paris Nord Villepinte, Global Industrie Lyon n'a pas été avare en termes d'innovations et de nouveautés produits, et il serait vrai de prétendre ici à l'exhaustivité en la matière. Aussi avons-nous pris le parti de scinder ce compte-rendu en deux parties (vous retrouverez la seconde partie dans un prochain numéro de Mesures ) et de mettre en exergue quelques produits et solutions ayant retenu notre attention, soit par leur caractère particulièrement innovant, soit parce qu'ils s'inscrivent dans une tendance de fond actuelle de l'industrie, en particulier lorsqu'il s'agit du déploiement de solutions liées à l'industrie du futur. Si industrie du futur, IoT industriel (IIoT), edge computing , intelligence artificielle (IA) et cobotique comptent sans doute parmi les thèmes et termes les plus usités et les plus mis en avant par les exposants, il s'avère que le mot résumant probablement le mieux l'édition lyonnaise de Global Industrie est écosystème.Partant du bon vieux principe que personne ne peut se targuer d'avoir la solution à tout et que l'union fait la force, les différents acteurs de l'industrie (offreurs de solutions, tant matérielles que logicielles, prestataires de services, etc.) n'hésitent plus à travailler ensemble, certes sans oublier l'aspect concurrentiel, mais avec l'idée que les bénéfices d'un travail collectif l'emporteront sur l'éventuelle réticence de départ à s'ouvrir (un peu) à ses concurrents. Et comme un symbole, plusieurs représentants français de ténors mondiaux des automatismes et de l'informatique industrielle (4CE Industry, B&R/ABB, Copa-Data, Festo, Microsoft, Phoenix Contact,RockwellAutomation, Schneider Electric, Siemens et Systerel) ont posé ensemble ( voir photo en page 33 ) pour montrer l'implication croissante des industriels dans l'OPC UA, ce standard ouvert qui permet de fournir une solution de communication interopérable de bout en bout, s'appliquant à tous les équipements d'automatisation, indépendamment des fournisseurs. « Nous avons tous à y gagner, clients comme fournisseurs », assure Stéphane Potier, directeur marketing France de B&R (qui est depuis près de deux ans une «business unit» d'ABB) et représentant officiel pour le marketing de la Fondation OPC pour la France. Et toujours dans cet esprit de mise en place d'un écosystème, plusieurs exposants de Global Industrie se sont associés pour créer deux collectifs: le collectif IO-Link, avec un stand reprenant les solutions de 19 offreurs afin de démontrer qu'IO-Link est le standard de communication des capteurs et actionneurs pour l'industrie du futur,et le collectif Continuité numérique. Créé il y a trois ans, le collectif Continuité numérique, composé au départ de Festo, Gfi Informatique, ifm electronic, Phoenix Contact, SAP et Sick, s'est élargi cette année avec la société SEW et la démonstration d'unAGV . Dans le cadre du salon, ce collectif a proposé une animation permettant, en 30 minutes chrono, d'explorer l'Industrie du futur, du capteur et de l'actionneur jusqu'à l'ERP, avec des démonstrations de solutions d'IIoT, de cybersécurité, de communications au standard OPC UA, de maintenance pré-visionnelle, etc., réalisées à partir de l'offre des membres du collectif et permettant de rapprocher concrètement le monde de l'OT et de l'IT. Ce collectif Continuité numérique va bien au-delà de cette démonstration commune, puisque c'est désormais une marque propre, avec son propre logo, qui propose à des clients potentiels de travailler sur des projets concrets en apportant une solution globale conçue à partir des spécialités des différents fournisseurs de ce consortium.

Global Industrie transforme l'essai à Lyon

En dépassant la barre des 40000 visiteurs dès sa 1 re édition, qui s'est tenue en mars 2018 à Paris Nord Villepinte, Global Industrie, sorte de Foire de Hanovre à la française qui regroupe les salons Industrie, Smart industries, Midest et Tolexpo, avait rencontré un beau succès avec une progression de 27% de la fréquentation par rapport au total des éditions précédentes des 4 salons pris séparément. Pour la 2 e édition du salon, l'organisateur GL Events Exhibitions avait pris le parti de jouer l'alternance avec Lyon, comme il le faisait auparavant avec le salon Industrie seul. Le pari pouvait sembler risqué, en particulier pour les salons qui n'avaient jamais quitté la région parisienne, comme le Midest.

Mais force est de constater que le coup a été gagnant. En attirant quelque 45861 visiteurs, soit 12% de plus que l'an dernier, Global Industrie Lyon qui s'est tenu du 5 au 8 mars dernier à Eurexpo Lyon, a plus que transformé l'essai en faisant nettement mieux que sa déclinaison «parisienne». Et plus encore que la quantité, la qualité du salon était aussi au rendez-vous, si l'on en croit les exposants interrogés sur place, en particulier dans les halls Industrie et Smart industries du salon. Au point que certains n'hésitaient pas à plébisciter Lyon par rapport à Paris. Bref, le véritable défi sera peut-être, finalement, de revenir à Paris Nord Villepinte en 2020 pour sa 3 e édition…

Le TOF a le vent en poupe

Cela n'a pas empêché les membres de ce collectif de dévoiler leurs propres innovations, à l'image d'un Sick ou d'un ifm electric. Parmi d'autres nouveautés, Sick a notamment dévoilé l'outdoorScan3, le premier scrutateur laser de sécurité du marché capable de fonctionner en extérieur et d'affronter les intempéries, ou bien encore le SIG100 ( Sensor Integration Gateway ), un répartiteur IO-Link «intelligent» dont l'originalité réside dans sa capacité à prétraiter les données, grâce à un éditeur logique qui permet de réaliser des fonctions logiques complexes de manière simple, à l'aide d'une interface graphique ( voir notre article en page 10 de ce numéro ). Chez ifm electronic, on pouvait également découvrir pléthore de nouveautés,en particulier celles mettant en œuvre le principe de mesure de distance par temps de vol (TOF, Time of flight ), basé sur la mesure du temps que parcourt la lumière entre le capteur ou la caméra et l'objet à détecter et exploitant la technologie PMD ( Photonic Mixer Device ) de l'allemand.Ainsi, le nouveau détecteur de distance OGD d'ifm electronic permet-il une mesure au millimètre pour une portée étendue à 1,5m. Embarqué dans un boîtier inox compact avec filetage M18, le détecteur en question peut par exemple vérifier la présence de pièces ou la conformité de leur montage, comme par exemple assurer qu'un joint torique est correctement positionné. Grâce à son rayonnement infrarouge (protection laser classe 1), une détection fiable est assurée, y compris dans les cas complexes de surfaces métalliques réfléchissantes où les détecteurs à lumière rouge conventionnels atteignent leurs limites. ifm electronic garantit également une utilisation simple, le seuil de commutation étant aisément réglable via les trois boutons-poussoirs directement positionnés sur l'appareil ou encore via IO-Link, qui permet également de remonter directement la valeur de distance dont la visualisation s'opère également sur l'afficheur deux couleurs du détecteur. L'industrie automobile, le convoyage ainsi que la manutention figurent parmi les applications cibles des détecteurs OGD. Exploitant également le principe du temps de vol, la caméra 3D O3X100 d'ifm electronic vise, elle, la cobotique et les AGV. Censés travailler en interaction avec les opérateurs humains, les cobots s'équipent de plus en plus d'organes sensoriels leur permettant de détecter des objets et des personnes dans leur environnement et de modifier leurs mouvements en conséquence, voiredes'arrêter.Lecobot ne peut bouger librement et en toute sécurité seulement si une image tridimensionnelle de l'environnement est communiquée à son système de commande.Avec une résolution de 224x172 pixels et une fréquence de rafraîchissement des images de 20Hz, l'O3X100 permet la détection des objets à une distance maximum de trois mètres.Fonctionnant en lumière infrarouge, la caméra de l'allemand s'avère insensible à la lu-mière parasite et indépendante de l'éclairage ambiant et intègre une interface Ethernet pour la transmission des données d'image 3D. Par ailleurs, une bibliothèque de pilotage disponible sur GitHub, que ce soit pour Linux ou Windows,facilite l'intégration.D'autant que cette caméra 3D supporte ROS ( Robot Operating System ), un système d'exploitation (OS) dédié à la robotique qui, tout comme un OS informatique classique, propose des fonctionnalités standardisées faisant abstraction du matériel. Pas plus grande qu'une boîte d'allumettes, la caméra affiche un indice de protection IP50 et est compatible avec les environnements industriels.

La gamme de solutions de vision industrielle intégrée de B&R est beaucoup étoffée aujourd'hui, avec plusieurs modèles de caméras intelligentes, mais aussi des éclairages, intégrés aux caméras ou externes, des objectifs et des fonctions de traitement d'image avancées.

P. Coutance

Forcing de B&R en vision industrielle

Toujours dans le domaine de la vision industrielle, l'autrichien B&R, nouveau venu sur ce créneau, a profité de Global Industrie pour présenter sa solution de vision industrielle intégrée qui s'est grandement étoffée ces derniers mois. Le stand de l'autrichien était d'ailleurs le théâtre de plusieurs démonstrations de vision industrielle. Sa gamme comprend désormais plusieurs modèles de caméras intelligentes, mais aussi des éclairages, intégrés aux caméras ou externes, des objectifs, et des fonctions de traitement d'image avancées. Rappelons que cette solution présente la particularité d'être entièrement intégrée aux systèmes d'automatisation de B&R, les caméras, éclairages et autres composants d'automatisation (entraînements, E/S, etc.) étant ainsi synchronisés entre eux en temps réel et à la microseconde près. « Le développement et le diagnostic de la vision s'effectuent directement dans l'outil logiciel Automation Studio de B&R. Ce dernier intègre tout le catalogue de B&R ainsi que des fonctions de traitement d'image avancées pour la détection de position, le contrôle d'intégrité, le contrôle qualité, la mesure et l'identification. La programmation des interactions avec les autres fonctions ma-chine s'effectue simplement via quelques paramétrages et liaisons créées graphiquement.Une fois connectées, les caméras récupèrent automatiquement les paramétrages nécessaires depuis le contrôleur. La mise en œuvre de la vision est ainsi grandement facilitée pour les automaticiens », explique Olivier Rambaldelli, en charge du marketing chez B&R France. Les tâches de vision font ainsi partie intégrante de l'outil d'ingénierie, du système d'exploitation temps réel et de l'application machine. Toutes les caméras de la gamme, disponibles soit avec un objectif intégré, soit avec un emplacement pour raccorder un objectif à monture C standard, sont équipées de capteurs d'image de 1,3 à 5 mégapixels et sont compatibles avec des process rapides. Les objectifs intégrés disposent d'un focus réglable électroniquement et présentent une focale allant de 4,6 à 25mm. Ces caméras se connectent directement au réseau de contrôle Ethernet Powerlink via un seul et unique câble véhiculant données et alimentation. En matière de solutions d'éclairage associées, le choix s'opère entre des Led intégrées dans les caméras ou des composants externes orientables (tels que des barres lumineuses et des plaques de rétroéclairage orientables), chaque unité d'éclairage pouvant inclure jusqu'à quatre «couleurs» de Led différentes parmi un choix allant du blanc à l'infrarouge et à l'ultraviolet et incluant plusieurs couleurs visibles. Il est ainsi possible d'optimiser le contraste, la couleur, l'illumination et l'intensité pour chaque application. Qui plus est, si plusieurs produits différents sont fabriqués sur la même ligne de production, l'intégration réalisée par B&R permet l'adaptation automatique des réglages (focale, couleur et orientation de l'éclairage, par exemple) à chaque changement de lot de produits, dans le but d'optimiser la qualité des images récoltées, et cela sans stopper le fonctionnement de la ligne de production.

Bosch Rexroth a présenté le banc TPM (Train to Preventive Maintenance), un système de production compact, complet et connecté dédié à la formation à l'industrie 4.0 et dont tous les éléments sont connectés via la passerelle IoT Gateway de l'allemand pour contrôler à distance l'état du process.

P. Coutance

Un convoyeur mixte

À propos de ligne de production, B&R faisait également la démonstration sur son stand d'une solution de convoyage mixte combinant, d'une part, son système de convoyage ultra rapide ACOPOStrak qui permet un déplacement flexible des produits placés sur des navettes de transport contrôlées indépendamment les unes des autres et maintenues sur le convoyeur par force magnétique, et, d'autre part, un convoyeur traditionnel. L'idée est de placer un tronçon de convoyeur ACOPOStrak, uniquement là où il ya besoin de valeur ajoutée, afin de limiter les coûts tout en bénéficiant des avantages de cette technologie (rapidité, flexibilité, modularité, etc.). Pour illustrer ce principe, la démonstration présentée sur le stand de B&R a mis en œuvre une petite unité de convoyage de cylindres dotés chacun d'une étiquette sur le dessus, avec l'objectif d'aligner tous les cylindres et leurs étiquettes dans le même sens. Pour cela, l'unité de convoyage comprend un tronçon de transport, assuré par un convoyeur tra-ditionnel sur lequel les cylindres et leurs étiquettes sont orientés de manière aléatoire, et un tronçon ACOPOStrak. Ce dernier tronçon a pour rôle d'opérer une rotation de chaque cylindre de sorte que toutes leurs étiquettes soient alignées les unes par rapport aux autres. La rotation opérée sur chaque cylindre dépend de l'orientation de son étiquette à l'arrivée sur le tronçon ACOPOStrak, orientation déterminée par un système de vision B&R. À noter que l'interconnexion entre la piste du convoyeur traditionnel et l'ACOPOStrak est effectuée sans ajout de pièces mécaniques supplémentaires et s'avère totalement «transparente» pour les produits véhiculés (aucune secousse à la jonction des deux types de convoyeur).

La première partie de notre visite de Global Industrie Lyon s'achève sur le stand de Bosch Rexroth. L'allemand ya notamment présenté le bancTPM (Train to Preventive Maintenance), un système de production compact, complet et connecté dédié à la formation à l'Industrie 4.0.Tous les éléments du banc sont connectés via la passerelle IoT Gateway de Bosch Rexroth pour permettre le contrôle à distance de l'état du process. D'autres éléments de surveillance sont également connectés et pris en compte par l'IoT Gateway, comme la température, le débit et la pression d'air, la consommation électrique, etc., et permettent d'avoir des informations complémentaires sur le fonctionnement du système afin de prévenir en cas d'éventuel dysfonctionnement. La passerelle logicielle IoT Gateway permet ensuite de transférer les informations sans aucun risque d'interférence avec la commande machine. La solution de Bosch Rexroth intègre également des outils de numérisation de l'information, tels que Smart Maintenance pour la maintenance préventive, et Activecockpit, un tableau de bord numérique qui contient tous les documents qualité et permet d'animer ses réunions, d'en créer automatiquement le compte-rendu, mais également de créer des collaborations multisites, la création de tickets ou la gestion des ressources humaines. Lors de Global Industrie Lyon, sur le stand de l'allemand, il était ainsi possible de contrôler en direct les différents process industriels du site de Bosch à Rodez.

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